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États-Unis

Présidentielle américaine : Barack Obama, un pragmatique engagé

Barack Obama est favorable au second amendement qui autorise la possession d’armes à feu (la NRA, le puissant lobby des armes soutient Mitt Romney) mais compte sur une régulation.

Barack Obama est favorable au second amendement qui autorise la possession d’armes à feu (la NRA, le puissant lobby des armes soutient Mitt Romney) mais compte sur une régulation. - -

Le président démocrate sortant se veut un homme de convictions fortes mais s'il ne manque pas de donner son opinion, il sait aussi arranger son monde.

Barack Obama aime autant prendre des décisions majeures que satisfaire tout son monde. Le plus grand projet de sa présidence est aussi celui qui a été le plus critiqué : la réforme du système de santé américain. Les Républicains n’ont eu de cesse de critiquer cet accès de tous à l’un des droits les plus élémentaires. En cela, eut égard à son parcours de travailleur communautaire et de défenseur des droits civiques l’ont peut considérer le politique Obama comme un homme de conviction même si celui-ci ne manque jamais de se montrer pragmatique sur certains sujets essentiels de la vie américaine.

Barack Obama est favorable au second amendement qui autorise la possession d’armes à feu (la NRA, le puissant lobby des armes soutient Mitt Romney) mais compte sur une régulation, un bon sens commun, pour éviter que celles-ci ne se retrouvent dans la rue.

Le candidat démocrate est également opposé à la peine de mort mais l’avait souhaitée en 2008 pour Oussama ben Laden. La mort du coordinateur des attentats du 11-Septembre est d’ailleurs le fait d’arme majeur de son mandat. Les observateurs se sont accordés pour dire que cette décision était à double tranchants tant les risques étaient grands d’intervenir sur le sol pakistanais.

Barack Obama sait aussi faire preuve d’ouverture : son discours du Caire au monde musulman en 2009 lui a en parti valu le Prix Nobel de la paix la même année. Il a aussi, à plusieurs reprises, tancé le régime de Pékin au sujet des droits de l’homme mais a choisi de recevoir le Premier ministre chinois plutôt que le Dalaï-Lama.

Il navigue en permanence entre déclarations fortes et choix stratégiques feutrés mais, face à son opposant, Barack Obama a pris deux positions fortes en faveur de l’avortement et des droits des homosexuels. La puritaine Amérique saura-t-elle faire avec ?

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Samuel Auffray