Philadelphie: l'agresseur d'un policier se revendique de Daesh

Un homme a ouvert le feu jeudi soir à treize reprises en direction d'un policier à Philadelphie, aux Etats-Unis. L'officier se trouve dans un état stable.

Une véritable tentative d'exécution. Un homme a tiré à treize reprises en direction d'un policier qui se trouvait dans son véhicule de fonction à une intersection dans une rue de Philadelphie, à l'est des Etats-Unis. Interpellé, l'agresseur indique avoir prêté allégeance à l'organisation Etat islamique, annonce le chef de la police.

Miraculé

Il était 23h40 quand l'homme a commencé à tirer en direction du véhicule. Des images diffusées par ABC News montrent un individu portant une cagoule et un long vêtement blanc. Il se dirige vers le véhicule, titre, se rapproche, tire à nouveau, avant de tirer à bout portant à l'intérieur de l'habitacle. Au total, 13 balles auraient été tirées par l'assaillant, selon les autorités, cités par des médias américains.

Malgré cette attaque soudaine, le policier aurait réussi à s'extraire du véhicule et à faire usage de son arme. Il a ouvert le feu à trois reprises blessant son assaillant. Par miracle, l'officier visé, Jesse Harnett, âgé de 33 ans, s'en est sorti vivant. Après avoir fait fuir son agresseur, il a pu appeler les secours. "Je saigne énormément", lance-t-il dans sa radio.

Allégeance à Daesh

Le policier âgé de 30 ans se trouve désormais dans un état critique, mais stable. "C'est incroyable qu'il soit en vie", confirme Richard Ross Jr., le chef de la police de Philadelphie, parlant alors de véritable tentative d'exécution. "Il a eu une chance inouïe, c'est tout ce que je peux dire. Je n'aurais jamais imaginé qu'il soit capable de survivre à ça."

Du côté de l'enquête, l'agresseur, qui avait pris la fuite, a pu être rapidement appréhendé. Entendu par les enquêteurs, l'homme, âgé d'une trentaine d'années, a déclaré avoir "agi au nom de l'Islam", a détaillé le chef de la police locale. Il a également dit avoir prêté allégeance à l'organisation Etat islamique. L'arme utilisée avait été volée à la police en 2013, précise le Washington Post.

J.C.