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États-Unis

Obama veut encore donner de "l'espoir"

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Devant des milliers de militants venus assister à son investiture, le président américain a officiellement lancé jeudi sa campagne présidentielle. Dans son discours, il a expliqué pourquoi il était candidat à un deuxième mandat.  

À Charlotte, sur la scène du Time Warner Cable Arena, Barack Obama a accepté l'investiture de son parti pour affronter le républicain Mitt Romney lors de la présidentielle américaine, qui aura lieu le 6 novembre. "J'accepte votre investiture pour la fonction de président des Etats-Unis", a-t-il déclaré.

Référence à Franklin Roosevelt

Bien conscient d’être en perte de vitesse dans les sondages et après un mandat difficile sur fond de grave crise économique, Obama entend remonter le moral de ses troupes. Dans son grand oral d’investiture, il a employé à nouveau son slogan star de 2008 "Hope" (espoir). Le président sortant a reconnu que celui-ci avait été malmené : "Huit ans plus tard, cet espoir a été mis à l'épreuve", justifiant les difficultés rencontrées par "le coût de la guerre, l'une des pires crises économiques de notre histoire, et le blocage politique". Ainsi pour surmonter la crise, il faudra un "effort commun, une responsabilité partagée, et le genre d'expérimentations audacieuses et persistantes que Franklin Roosevelt a effectuées pendant la seule crise pire que l'actuelle".

"Un monde meilleur"

Barack Obama est resté très optimiste assurant que les "problèmes peuvent être résolus", ne cachant pas que le "chemin" proposé est "peut-être plus difficile", mais il a promis qu’il "menait vers un monde meilleur". "Et c'est ce que nous pouvons faire dans les quatre années à venir, et c'est la raison pour laquelle je suis candidat à un deuxième mandat de président des Etats-Unis" a-t-il lancé devant un public conquis.

Cette investiture clôt trois jours de convention démocrate, où de nombreuses personnalités, dont l'ancien chef d'Etat Bill Clinton, sont venues tour à tour soutenir le président sortant. 

Vidéo : Mathieu Coache et Pierre-Antoine Durand

M.G. avec AFP