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États-Unis

Joe Biden estime que le chef du Pentagone a fait une erreur de jugement en lui cachant son état de santé

Le président américain Joe Biden le 3 novembre 2023 à Washington

Le président américain Joe Biden le 3 novembre 2023 à Washington - JIM WATSON / AFP

Le président américain a toutefois dit avoir confiance en son ministre, hospitalisé depuis le 1er janvier en raison de complications à la suite d'une opération liée à un cancer de la prostate.

Joe Biden a répondu "oui" vendredi aux journalistes lui demandant si le chef du Pentagone Lloyd Austin, hospitalisé, avait fait une erreur de jugement en ne l'informant qu'avec beaucoup de retard de ses problèmes de santé.

Le président, en déplacement dans une ville de Pennsylvanie (nord-est), a toutefois aussi dit avoir confiance en son ministre.

Deux hospitalisations communiquées récemment

Lloyd Austin, 70 ans, est hospitalisé depuis le 1er janvier en raison de complications à la suite d'une opération liée à un cancer de la prostate qui lui a été diagnostiqué début décembre.

Ce diagnostic et les deux hospitalisations qui en ont suivi n'ont été communiqués aux hautes autorités du pays, à commencer par Joe Biden, que ces derniers jours, ce qui a provoqué un tollé dans la presse et chez ses adversaires républicains, en pleine année électorale.

Le chef du Pentagone au travail "depuis son lit d'hôpital"

Plus tôt vendredi, la Maison Blanche a assuré que le chef du Pentagone, avait supervisé les frappes américano-britanniques sur les rebelles Houthis au Yémen "depuis son lit d'hôpital".

Lloyd Austin a été "totalement impliqué toute la journée d'hier (jeudi) dans les préparatifs de ces frappes lancées contre les rebelles Houthis au Yémen tôt vendredi", a ainsi déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, sur la chaîne MSNBC.

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Ces frappes, menées par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ont visé 30 sites militaires tenus par les rebelles yéménites, selon un général américain.

Proches de l'Iran, bête noire des Etats-Unis, les Houthis ont multiplié ces derniers mois les attaques de missiles et de drones en mer Rouge, en soutien selon eux aux Palestiniens de Gaza, territoire bombardé sans relâche et totalement assiégé par Israël, après l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

H.G. avec AFP