"Il a refusé de suivre les instructions": un immigré tué à Chicago par la police en tentant d'échapper à une arrestation

Cet acte survient quatre jours après la mise en place d'une rhétorique ultra violente mise en place par Donald Trump contre Chicago pour lutter contre l'immigration clandestine.

Un immigré en situation irrégulière a été tué ce vendredi 12 septembre à Chicago en refusant d'obtempérer à un contrôle de la police fédérale de l'immigration (ICE), a annoncé le ministère américain de la Sécurité intérieure, quatre jours après le lancement d'une vaste opération dans l'État de l'Illinois.

Vendredi matin dans la métropole du nord des États-Unis, "des agents d'ICE ont stoppé un véhicule pour arrêter Silverio Villegas-Gonzalez", a affirmé le ministère dans un communiqué, sans préciser sa nationalité.

"Il a refusé de suivre les instructions des agents et a lancé sa voiture sur eux. Un des policiers d'ICE a été touché par la voiture et traîné sur une distance significative. Craignant pour sa vie, il a utilisé son arme", ajoute le ministère.

"Des antécédents de conduite dangereuse"

"Le policier a subi de multiples blessures et est dans un état stable. L'immigré en situation irrégulière a été déclaré mort", selon le texte.

Silverio Villegas-Gonzalez avait "des antécédents de conduite dangereuse. Il était entré dans le pays à une date inconnue", précise le ministère pour justifier sa désignation comme "criminel".

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18:42

L'administration Trump a annoncé lundi lancer une opération d'ICE baptisée "Midway blitz", visant "les immigrés illégaux criminels qui terrorisent les Américains" dans l'Illinois, gouverné par les démocrates.

Donald Trump a adopté la semaine dernière une rhétorique ultra violente contre Chicago, qu'il qualifie de "trous à rats" ou encore de "capitale mondiale du meurtre" et menace d'y déployer des militaires de la Garde nationale comme il l'a fait à Washington, la capitale fédérale, en août.

Le président américain a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une "invasion" des États-Unis par des "criminels venus de l'étranger" et communiquant abondamment sur les expulsions d'immigrés.

I.H avec AFP