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États-Unis: Trump menace de poursuivre les médias ayant recours à des "sources anonymes"

Le président américain Donald Trump s'exprimant lors d'une réunion du cabinet à la Maison Blanche, le 26 février 2025, à Washington DC (États-Unis). (Photo d'illustration)

Le président américain Donald Trump s'exprimant lors d'une réunion du cabinet à la Maison Blanche, le 26 février 2025, à Washington DC (États-Unis). (Photo d'illustration) - Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Le président des États-Unis souhaiterait "une nouvelle loi" pour mettre fin aux "sources anonymes" citées par les auteurs de livres et journalistes. Pour certains médias américains, il s'agit là d'une énième menace à la liberté d'expression.

Le président américain Donald Trump a menacé, ce mercredi 26 février, de poursuivre en justice les médias, les auteurs et les éditeurs ayant recours à des "sources anonymes", rapportent l'AFP et The Economic Times.

"Je vais poursuivre en justice certains de ces auteurs et éditeurs de livres malhonnêtes, ou même les médias en général, pour savoir si ces "sources anonymes" existent ou non", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social, ajoutant: "Qui sait, nous pourrons peut-être créer une NOUVELLE LOI!".

Traquer les "fake-news"

Il en a fait son cheval de bataille et c'est certainement l'un des mots qu'il a le plus répété: Donald Trump veut définitivement traquer ce qu'il considère être des "fake-news" (comprenez "fausses nouvelles" ou "fausses informations"), quitte à se mettre à dos les journalistes. Le nouveau président des États-Unis, rapportent nos confrères de The Economic Times, "méprise les médias grand public".

La volonté de Donald Trump de légiférer au sujet des "sources anonymes" fait suite à la sortie du livre All or Nothing: How Trump Recaptured America du journaliste Michael Wolff. Livre dans lequel l'auteur cite un proche du couple présidentiel affirmant que Melania Trump détesterait le chef d'État.

Ce mardi, ajoute The Economic Times, la Maison Blanche a également annoncé vouloir choisir elle-même les médias autorisés à accéder au Bureau ovale. Une première aux États-Unis.

Camille Dubuffet avec AFP