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Donald Trump accuse l'Union européenne d'avoir été "conçue pour emmerder les États-Unis"

Donald Trump s'exprime dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 11 février 2025.

Donald Trump s'exprime dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 11 février 2025. - ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

Le président américain a annoncé en parallèle que les produits européens feront l'objet "prochainement" de 25% de droits de douane.

Le président américain Donald Trump a décrit ce mercredi 26 février l'intégration européenne, un projet encouragé depuis des décennies par Washington, comme étant enraciné dans une tentative de contrer les États-Unis.

"Écoutez, soyons honnêtes, l'Union européenne a été conçue pour emmerder les États-Unis", a déclaré Donald Trump lors d'une réunion de son cabinet à la Maison Blanche.

Le président américain a annoncé en parallèle que les produits européens feront l'objet "prochainement" de 25% de droits de douane.

"Ils peuvent tenter des représailles, mais ça ne marchera pas"

Le président américain a répété ses griefs à l'encontre de l'Union européenne, estimant qu'"ils n'acceptaient pas (leurs) voitures ou (leurs) produits agricoles". "Ils profitent de nous d'une manière différente" du Canada ou du Mexique, a-t-il ajouté.

Donald Trump a répété que le déficit commercial américain vis-à-vis de l'Europe était de "300 milliards de dollars", des données que la Commission européenne conteste, l'estimant au contraire à 150 milliards d'euros (157 milliards de dollars) sur les biens uniquement, mais seulement 50 milliards une fois pris en compte l'excédent commercial américain dans les services.

"L'UE a été conçue pour emmerder les États-Unis. C'était l'objectif et ils y sont parvenus. Mais désormais je suis le président", a-t-il lancé, estimant que les pays européens pourraient être tentés par des mesures de représailles mais qu'"ils ne le feraient pas".

"Ils peuvent essayer de le faire, mais les effets ne seront jamais les mêmes, parce que nous pouvons partir. Nous sommes la corne d'abondance, ce que tout le monde veut et ils peuvent tenter des représailles, mais ça ne marchera pas", a-t-il répété. "Il suffit que nous n'achetions plus rien, et si c'est ce qui se produit, nous gagnons", a-t-il insisté.

S.R. avec AFP