Menace contre Trump: l'Iran juge "malveillantes" les accusations d'implication dans une tentative d'assassinat

Donald Trump, le 15 juillet 2024, deux jours après une tentative d'assassinat le visant. - Brendan Smialowski
Téhéran nie en bloc. Dans un communiqué, la mission permanente de l'Iran à l'ONU a qualifié mercredi de "malveillantes" les accusations des médias américains qui ont fait état d'un plan de la République islamique pour tuer Donald Trump, une "menace" sans lien avec la tentative d'assassinat de samedi en Pennsylvanie.
En parallèle, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a toutefois déclaré que la République islamique "rejetait fermement toute implication dans la récente attaque armée contre Trump".
Mardi, la chaîne américaine CNN a rapporté que les autorités américaines avaient reçu il y a quelques semaines des renseignements selon lesquels Téhéran fomentait un complot contre l'ancien président, ce qui a eu pour effet de renforcer la protection de Donald Trump. D'autres médias américains ont également fait état de ce complot.
Une vengeance après la mort de Qassem Soleimani?
Le Conseil national de sécurité des Etats-Unis a déclaré qu'il "suivait depuis des années les menaces iraniennes contre d'anciens responsables de l'administration Trump", après les menaces de vengeance de Téhéran à la suite de l'élimination en 2020 de Qassem Soleimani, tué par une attaque de drone américaine à Bagdad, en Irak.
Soleimani était à la tête de la Force Qods, la branche des opérations extérieures de l'Iran et l'unité d'élite des Gardiens de la révolution, qui supervisait les opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient. Donald Trump, président des États-Unis à l'époque, avait ordonné l'élimination de Soleimani.
L'Iran reste "déterminé à poursuivre Trump pour son rôle direct dans l'assassinat du général Qasem Soleimani", a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.