"Il faut qu'elle retourne à la maison et qu'elle se trouve un boulot": Donald Trump charge Kamala Harris

À sept jours de l'élection présidentielle américaine, Donald Trump s'en est violemment pris à Kamala Harris. Les deux candidats à la Maison Blanche sont au coude-à-coude dans les derniers sondages.

À quelques jours du scrutin, le ton ne cesse de monter entre Donald Trump et Kamala Harris. Dans une prise de parole depuis Palm Beach en Floride ce mardi 29 octobre, le candidat républicain a délivré un violent plaidoyer à l'encontre de son adversaire démocrate.

L'ancien président républicain a attaqué Kamala Harris sur l'immigration, estimant, qu'au vu du bilan du camp démocrate, "Kamala Harris ne devrait jamais être autorisée à devenir présidente des États-Unis". Donald Trump a appuyé son propos en invitant sur scène des citoyens, comme "une mère de famille dont la fille autiste a été violée et tuée par un meurtrier illégal", venus témoigner en personne ou via une vidéo.

"Elle a tout détruit, elle a laissé 21 millions d'immigrés clandestins envahir notre pays. Maintenant, il faut qu'elle rentre à la maison et qu'elle se trouve un boulot", a déclaré Donald Trump à l'intention de son adversaire démocrate.

Pendant plusieurs minutes, Donald Trump a violemment attaqué Kamala Harris sur le bilan du camp démocrate en matière d'immigration ces dernières années. L'ex-locataire de la Maison Blanche s'en est aussi pris à la politique étrangère américaine, jugeant une nouvelle fois que s'il était au pouvoir Vladimir Poutine n'aurait pas déclenché l'invasion de l'Ukraine.

Au Texas, Kamala Harris défend le droit à l'avortement dans un Etat ultra conservateur

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Cette prise de parole du candidat républicain à la Maison Blanche intervient deux jours après un de ses meetings au Madison Square Garden au cours duquel l'humoriste Tony Hinchcliffe a comparé Porto Rico à "une île flottante d'ordures au milieu de l'océan". Des propos qui ont suscité un tollé dans la communauté latino, cruciale pour l'élection.

Ce mardi, Kamala Harris doit tenir un grand meeting à Washington qu'elle a elle-même qualifié de "réquisitoire final" contre son adversaire républicain. Selon les derniers sondages, les intentions de vote pour les deux candidats à la Maison Blanche se tiennent dans un mouchoir de poche.

Matthieu Heyman