Élection américaine: Donald Trump se fait le chantre du bitcoin

Donald Trump lors de la troisième journée de la conférence Bitcoin 2024 au Music City Center, le 27 juillet 2024 à Nashville, dans le Tennessee. - Jon Cherry / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
"Le président pro-innovation et pro-bitcoin dont l'Amérique a besoin". C'est ainsi que s'est présenté le candidat républicain Donald Trump ce samedi 27 juillet lors d'une conférence sur le secteur de la crypto à Nashville (Tennessee).
"Le bitcoin représente la liberté, la souveraineté et l'indépendance vis-à-vis de la coercition gouvernementale et du contrôle de l'Administration Biden-Harris", a affirmé le candidat républicain.
L'ancien hôte de la Maison Blanche a promis, s'il gagne l'élection de 2024, "de conserver 100% des bitcoins détenus par le gouvernement américain" pour en faire "un noyau dur de réserves stratégiques nationales".
"Ce sera la politique de mon administration", a-t-il lancé, invitant les détenteurs américains à "ne jamais vendre (leurs) bitcoins".
"Nous utiliserons le nucléaire"
Le candidat républicain a rallié depuis peu les convaincus des crypto-actifs alors qu'il s'était montré férocement anti-bitcoin lors de sa présidence. "Si nous n'adoptons pas la crypto et la technologie bitcoin, la Chine le fera", a encore répété Donald Trump.
"Le destin de l'Amérique est de mener nos rivaux en tout et de ne céder nos industries à personne", a-t-il ajouté.
Il a reconnu que pour "miner, frapper, et fabriquer" des bitcoins aux Etats-Unis, il faudra "d'énormes quantités d'électricité". "Nous ferons construire des centrales électriques sur les sites. (...) Nous utiliserons les combustibles fossiles parce que nous y serons obligés. Nous utiliserons le nucléaire", a-t-il plaidé.
Avant de conclure: "on produira tellement d'électricité que vous direz, s'il vous plaît, Monsieur le Président, nous ne voulons plus d'électricité!"
Le candidat républicain a égratigné au passage la vice-présidente Kamala Harris, qui promet d'être sa rivale démocrate dans la course à la présidence. Admettant que celle-ci "connaît une petite lune de miel en ce moment", il a dénoncé toutefois "une folle de gauche radicale (...) qui est d'ailleurs contre la crypto".