Élections présidentielles américaines 2024
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Ce qu'il faut retenir du premier discours de Donald Trump depuis la tentative d'assassinat contre lui

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Le républicain s'est montré offensif malgré un début de discours au ton apaisé. Il est revenu sur la tentative d'assassinat contre lui, et a attaqué son rival Joe Biden.

Le candidat à la présidentielle américain se veut être un miraculé. Une semaine après la tentative d'assassinat contre lui, Donald Trump a réalisé un discours devant la convention nationale des républicains ce jeudi 18 juillet. L'occasion pour lui de revenir sur ce souvenir "traumatisant", mais aussi de dérouler son programme de manière offensive.

• "Je ne devrais pas être là"

Donald Trump a bien entendu débuté son discours par un retour sur la tentative d'assassinat contre lui. Il a assuré qu'il n'était "pas censé être là", et qu'il n'est en vie que grâce "au Seigneur tout-puissant". "C'est un souvenir traumatisant" a-t-il encore affirmé.

L'ex-président américain a également rendu hommage à Corey Comperatore, un spectateur tué pendant l'attaque. "Il était un homme respecté", a-t-il dit avant d'embrasser le casque de ce pompier. Un moment de silence a été respecté par la foule.

• Attaques contre Joe Biden

Après une entame calme et sur un ton apaisé, Donald Trump est rapidement passé à l'offensive, n'hésitant pas à s'attaquer à Joe Biden et aux démocrates. "Je suis celui qui sauve la démocratie pour notre pays", a notamment lancé le républicain, affirmant que ses adversaires ont "détruit les États-Unis".

"Vous prenez les dix pires présidents, vous additionnez leurs bilans, ils n'auront pas fait autant de mal à ce pays que Joe Biden", a-t-il lancé.

Il appelle donc à voter pour lui afin de "sauver le pays d'un gouvernement en échec et incompétent".

• "Forer à tout va" et "fermer les frontières"

Donald Trump a donc déroulé son programme, sans en changer une ligne par rapport à d'habitude, montrant que la tentative d'assassinat ne l'avait pas transformé. Il a ainsi appelé à "finir de construire" le mur à la frontière avec le Mexique, mesure emblématique de sa première campagne présidentielle. Dès son premier jour en tant que nouveau président, il compte également "fermer la frontière".

Donald Trump, héros miraculé des Républicains
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Autre mesure phare, il promet de "forer à tout va", assurant que les mesures environnementales menées par les démocrates sont une "arnaque verte".

• Il croit "manquer" à Kim Jong-un

Donald Trump s'est dépeint en dirigeant à la stature internationale, capable de mettre fin aux conflits dans le monde "avec un coup de téléphone", en rappelant son entente avec le dictateur nord-coréen Kim Jong Un.

"Je crois que je lui manque", a-t-il lancé, en promettant que s'il revenait à la Maison Blanche, la Corée du Nord, qui possède l'arme nucléaire, arrêterait de lancer des missiles. "Nos adversaires ont hérité d'un monde en paix et l'ont transformé en une planète en guerre, (...) Regardez cette attaque contre Israël. Regardez ce qui se passe en Ukraine", a-t-il poursuivi.

Anthony Audureau