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Elections américaines: qui sont les proches de Donald Trump?

Chris Christie, Kelyanne Conway et Stephen Bannon, trois membres de l'équipe de Donald Trump, le 9 novembre à New York.

Chris Christie, Kelyanne Conway et Stephen Bannon, trois membres de l'équipe de Donald Trump, le 9 novembre à New York. - Mark Wilson - Getty Images - AFP

Pour arriver à la Maison Blanche, Donald Trump s'est appuyé sur des soutiens conservateurs qui l'ont porté d'abord au sein du parti républicain, avant de le propulser à la présidence.

Ils forment un cercle rapproché, et ont réussi à installer Donald Trump à la Maison Blanche. Sans eux, le futur président des Etats-Unis n'aurait peut-être pas réussi à s'imposer au sein du "Grand old party", le surnom du parti républicain aux Etats-Unis. Rudolf Giuliani, Newt Gringich, Chris Christie et Stephen Bannon font partie de ceux qui se sont battus jusqu'à dans leur propre camp pour imposer leur "champion". Qui sont-ils? 

> Rudy Giuliani, l'ancien maire de New York 

Ancien maire républicain de New York, Rudolf Giuliani, 72 ans, avait marqué les esprits lors de son émouvant discours après le 11-Septembre. Quelques années après son mandat, il tente de se présenter à la présidentielle de 2008. L'échec est cuisant. C'est aux côtés de Donald Trump qu'il réapparaît sur la scène politique, en tant que l'un des plus proches conseillers du magnat de l'immobilier. On le voit embrasser les outrances de son champion sans complexes: il ira même jusqu'à questionner la santé physique mais aussi mentale d'Hillary Clinton, en incitant le public à rechercher des vidéos à ce sujet sur Internet.

Désormais, Rudy Giuliani est bien placé pour obtenir un poste haut placé à la Maison Blanche, selon les médias américains. NBC le donne "attorney general", l'équivalent américain du ministre de la Justice.

> Newt Gingrich, le futur ministre

Ancien porte-parole de la chambre des représentants et ex-candidat à la présidence, Newt Gringrich n'a pas soutenu Donald Trump durant la primaire mais a souvent pris sa défense. "Je pense que nous avons besoin de quelqu'un qui brisera l'ordre établi et insistera sur le besoin de réel changement", disait-il à Slate en mars 2016. Il est pressenti lui aussi pour obtenir un poste dans l'administration Trump, et pas le moindre: NBC le pressent comme possible "Secretary of State", ministre des Affaires étrangères.

> Chris Christie, celui qui voulait être vice-président

Le gouverneur du New Jersey, candidat à l'investiture républicaine, a failli devenir le "running mate", le futur vice-président de Donald Trump, selon le New York Post. A défaut d'obtenir le titre tant convoité (c'est finalement Mike Pence qui l'a obtenu), il a pris la tête de l'équipe de transition de Donald Trump. Mais empêtré dans un scandale impliquant certains de ses proches dans une affaire de construction d'un pont à New York, il a dû publiquement prendre ses distances du candidat. Il a toutefois gardé un rôle important dans son équipe, mais ses déboires judiciaires devraient le priver d'un poste.

> Stephen Bannon, le directeur de campagne

Nommé directeur général de campagne de Trump en août dernier après plusieurs maladresses de communication, cet ancien banquier d'affaires de la banque Goldman Sachs est aussi un proche du très conservateur Tea Party. Il a produit plusieurs films, ainsi que des documentaires très engagés.

En 2007, il a participé à la fondation du site d'actualité Breitbartnews, qui a pris très tôt parti pour Donald Trump. L'information y est orientée et très conservatrice, et est souvent accusée de diffuser les rumeurs sur Hillary Clinton. Avant tout businessman, Stephen Bannon est engagé en politique depuis longtemps. Il a conseillé Sarah Palin, l'ex-colistière de John McCain, et gravite autour de Donald Trump depuis plusieurs années.

Ariane Kujawski