Donald Trump affirme que le changement climatique est "la plus grande arnaque jamais menée contre le monde"
L'ESSENTIEL
- Donald Trump s'est exprimé aujourd'hui à la tribune des Nations unies au lendemain de la reconnaissance par la France d'un État de Palestine. Il a estimé qu'il s'agissait d'une "récompense" faite au Hamas. Lire l'article
- Le président américain s'en est pris à l'ONU. Il a notamment accusé les Nations unies de ne pas l'avoir suffisamment aidé pour mettre fin aux conflits. Lire l'article
- Donald a également qualifié le changement climatique d'"la plus grande arnaque" jamais menée dans le monde et estimé que la ville de Londres allait tomber dans la "charia". Lire l'article
Donald Trump a tiré à boulets rouges sur l'ONU et vanté son bilan depuis sa réélection
Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com.
Dans un discours qui a duré près d'une heure, Donald Trump a mis en avant son bilan depuis le mois de janvier et a profité d'être à la tribune des Nations unies pour s'en prendre à l'ONU, accusée notamment de "soutenir" et de "financer" l'immigration clandestine.
Il a également affirmé que le changement climatique était "la plus grande arnaque jamais menée contre le monde" et a jugé que la reconnaissance d'un État de Palestine était une "récompense" pour les "terroristes du Hamas.
> Ce qu'il faut retenir du discours de Donald Trump à l'ONU est à lire ici.
Le discours de Donald Trump marqué par de multiples digressions
Habitué à ne pas s'en tenir aux seuls discours écrits, Donald Trump a allègrement dépassé la limite des 15 minutes pour son discours, qui a duré près d'une heure.
Comme le souligne CNN, Donald Trump a notamment improvisé en évoquant ses efforts pour rénover le siège des Nations unies dans les années 2010 ou en parlant de l'empreine carbone de Barack Obama.
Durant sa prise de parole, les délégations présentes n'ont pas réagi de façon audible. Ils ont toutefois ri à la description faite par Donald Trump de sa rencontre avec le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva dans les coulisses, juste avant son discours.
"Que dieu bénisse tous les pays du monde": Donald Trump termine son discours
Donald Trump a terminé son discours à l'Assemblée générale de l'ONU. Dans la dernière partie de son discours, il a rendu hommage aux "titans" qui ont "construit" les différentes nations représentées devant lui. "Que dieu bénisse tous les pays du monde", a clamé le président américain pour conclure son propos.
Donald Trump promet de "frapper durement" le Brésil
Donald Trump promet de "frapper durement" le Brésil, à qui il reproche la condamnation de l'ancien président Jair Bolsonaro. Il annonce également qu'il rencontrera la semaine prochaine le chef de l'État brésilien, Lula.
Ce dernier a précédé Donald Trump à la tribune des Nations unies aujourd'hui et a dénoncé les "ingérences" dans les affaires intérieures du Brésil.
"À travers le monde, des forces antidémocratiques essaient d'asservir les institutions et réprimer les libertés", a ajouté Lula.
Donald Trump promet de "réduire à néant" les trafiquants de drogue vénézuéliens
Alors que l'armée américaine assure avoir déjà détruit au moins trois navires transportant de la drogue, Donald Trump promet dede "réduire à néant" les trafiquants de drogue vénézuéliens,
"À tout malfrat terroriste qui trafique de la drogue empoisonnée vers les Etats-Unis d'Amérique, soyez averti, nous allons vous réduire à néant", assure-t-il.
Donald Trump dit que le changement climatique est "la plus grande arnaque jamais menée contre le monde"
Donald Trump dit que le changement climatique est "la plus grande arnaque jamais menée contre le monde" et fustige les "énergies prétendument renouvelables".
"Le tout écolo nous mène à la banqueroute", affirme-t-il.
Donald Trump affirme que la ville de Londres va tomber dans la "charia"
Poursuivant son propos sur l'immigration, Donald Trump affirme que la ville de Londres va tomber dans la "charia" et qualifie de "terrible" le maire de la capitale britannique.
Donald Trump accuse l'ONU de "soutenir" et "financer" l'immigration clandestine
"L'ONU finance une attaque contre les pays occidentaux et leurs frontières (...) Elle soutient l'immigration clandestine et illégale", accuse Donald Trump.
L'achat européen de gaz et pétrole russes est une "honte", accuse Donald Trump
"Les Européens achètent du gaz à la Russie alors qu'ils lui font la guerre", déclare Donald Trump, qualifiant cette situation de "honte".
"Il faut que les Européens mettent fin à l'achat de gaz et de pétrole russes", exhorte le président américain.
"L'Inde et la Chine sont les principaux soutiens" de la guerre en Ukraine, assure Donald Trump
"La Chine et l'Inde sont les premiers soutiens financiers de la guerre en cours (en Ukraine, NDLR) parce qu'ils continuent à acheter du pétrole russe. Mais de façon inexcusable, même les pays de l'Otan n'ont pas suffisamment réduit l'énergie russe", assure Donald Trump.
"Les Etats-Unis sont prêts à mettre en place un volet de droits de douan très durs contre la Russie", a-t-il également menacé.
Donald Trump affirme que la reconnaissance de la Palestine est une "récompense" pour les "terroristes du Hamas"
Donald Trump affirme que la reconnaissance de la Palestine est une "récompense" pour les "terroristes du Hamas". "N'oublions pas le 7-Octobre", a-t-il ajouté, avant d'appeler l'organisation islamiste à "relâcher les otages".
Donald Trump accuse l'ONU de ne pas "apporter" de "solutions" aux conflits
"L'ONU n'a même pas essayé d'apporter des solutions dans ces conflits", accuse Donald Trump en parlant des guerres qu'il prétend avoir stoppées.
"Beaucoup de gens disent que je dois avoir le prix Nobel de la Paix", répète-t-il.
"Les deux seules choses que j'ai reçues des Nations Unies, c'est un mauvais escalator et un mauvais prompteur", a-t-il ajouté, affirmant avoir été coincé dans un escalator en panne à son arrivée.
Donald Trump estime que certains pays sont "submergés par l'immigration clandestine"
"D'autres pays sont submergés par une immigration clandestine qui les détruit. Alors il faut agir", assure Donald Trump, en vantant son bilan en termes d'expulsions et d'arrestations à la frontière.
Donald Trump affirme que les pays européens "vont en enfer" à cause de leurs politiques migratoires.
"Aucun pays ne peut nous rattraper", affirme Donald Trump
"Aucun pays ne peut nous rattraper", affirme Donald Trump, saluant un "âge d'or pour l'Amérique".
"J'ai construit la plus forte économie du monde lors de mon premier mandat. C'est que je suis en train de refaire à une plus grande échelle", assure-t-il.
Donald Trump prend la parole
Donald Trump prend la parole à la tribune. Il note que le prompteur est en panne. "Celui qui gère ce téléprompteur va avoir de gros problèmes", plaisante-t-il.
Lula fustige les "aspirants autocrates"
"Partout dans le monde, les forces antidémocratiques tentent de subjuguer les institutions et d'étouffer les libertés. Elles vénèrent la violence, louent l'ignorance, agissent comme des milices physiques et numériques, et restreignent la presse", déclare Lula à la tribune, fustigeant les "aspirants autocrates".
"La force" de l'ONU "dépend de la volonté des États membres", rappelle la présidente de l'Assemblée générale
"La force de la Charte (de l'ONU, NDLR) dépend de la volonté des États membres de la respecter", rappelle Annalena Baerbock, présidente de l'Assemblée générale des Nations unies.
Les coupes de l'aide internationale "font des ravages", fustige le chef de l'ONU
Les coupes dans l'aide humanitaire internationale "font des ravages", représentant une "condamnation à mort" pour beaucoup, fustige le secrétaire général de l'ONU dans un discours sombre sur les souffrances de l'humanité.
"Les coupes dans l'aide au développement font des ravages. Pour un grand nombre de personnes, elles représentent une condamnation à mort", a déclaré Antonio Guterres, sans citer les États-Unis dont le président Donald Trump a coupé massivement l'aide étrangère américaine.
Le patron de l'ONU Antonio Guterres estime que "les principes de l'ONU sont assiégés"
"Nous sommes entrés dans une ère de bouleversements dangereux et de souffrances humaines incessantes. Regardez autour de vous: les principes des Nations Unies que vous avez établis sont menacés", déplore le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Donald Trump, cauchemar pour les interprètes?
Des interprètes de nombreux pays non-anglophones vont être mobilisés pour traduire en direct Donald Trump lors de sa prise de parole à l'ONU.
Trois d'entre eux ont confié à BFMTV les difficultés d'une telle mission quand le président américain s'exprime face à la presse.
État de Palestine: la reconnaissance par la France marque-t-elle un tournant?
La France a officiellement reconnu l’État de Palestine aux Nations unies, une décision qui vise à soutenir la solution à deux États et faire pression sur Israël pour stopper la guerre à Gaza. Mais au-delà de l’annonce, les conséquences concrètes pourraient rester très limitées. Que cela va-t-il changer ?
Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des universités et président honoraire de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, est l'invité de notre podcast "Le titre à la une".
Secrétaire général de l'ONU, Donald Trump, Lula... Les intervenants de l'Assemblée générale de l'ONU
Le débat à l'Assemblée générale de l'ONU va s'ouvrir à 15 heures avec une intervention du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres. Prendront ensuite la parole la présidente de l'Assemblée Annalena Baerbock, le président brésilien Lula puis le président américain Donald Trump.
Pour Donald Trump, la reconnaissance d'un État de Palestine est "une récompense pour le Hamas"
Donald Trump a déjà fait connaître sa vive opposition à la reconnaissance de l'État de Palestine par la France et d'autres pays comme le Canada et le Royaume-Uni ces derniers jours.
"Il estime que cela ne contribue en rien à la libération des otages, pourtant l'objectif principal à Gaza actuellement", a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt hier. "Cela ne contribue en rien à mettre fin au conflit et à la guerre."
"Franchement, il estime que c'est une récompense pour le Hamas", a poursuivi Karoline Leavitt. "Il estime donc que ces décisions ne sont que des paroles en l'air et pas assez d'actions de la part de certains de nos amis et alliés. Et je pense que vous l'entendrez en parler demain à l'ONU."
Un réseau capable de menacer l'Assemblée générale de l'ONU démantelé à New York
Un réseau de plus de 300 serveurs et 100.000 cartes SIM capables de paralyser les télécommunications à New York a été démantelé, annoncent les autorités américaines.
"En plus de permettre de passer des appels téléphoniques anonymes contenant des menaces, ces appareils peuvent servir à mener toute une série d'attaques contre les télécommunications", affirme le Secret Service américain, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines, dans un communiqué.
"Cela inclut la mise hors service d'antennes-relais de téléphonie mobile, la possibilité de mener des attaques par déni de service et la facilitation de communications anonymes et cryptées entre des acteurs potentiellement malveillants et des organisations criminelles", ajoute le texte.
Un discours voué "à la promotion du renouveau de la puissance américaine dans le monde"
Selon Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison-Blanche, le discours du président américain sera axé sur la "promotion du renouveau de la puissance américaine dans le monde".
"Le président évoquera également la manière dont les institutions mondialistes ont profondément détérioré l'ordre mondial et exposera sa vision simple et constructive du monde", a ajouté hier Karoline Leavitt.
Donald Trump attendu à la tribune pour son premier discours à l'ONU depuis 2019
Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce direct pour suivre le discours très attendu de Donald Trump à la tribune des Nations unies, à New York. Le président américain doit prendre la parole vers 10 heures, heure locale (16 heures, heure française).
Ce sera le premier discours du président américain à l'ONU depuis sa réélection en janvier dernier. La dernière fois qu'il avait pris la parole dans ce cadre, c'était en 2019, durant son premier mandat.
Ce discours intervient au lendemain de la reconnaissance par la France et d'autres pays d'un État de Palestine, contre l'avis de Washington et d'Israël.
Les plus lus
"Je suis désolé Monsieur le président": Emmanuel Macron bloqué dans les rues de New York par le cortège de Donald Trump
La consécration pour Ousmane Dembélé, sacré Ballon d’or 2025 après une saison folle avec le PSG
"Est-on vraiment si pressé?": pourquoi Sébastien Lecornu va peut-être pulvériser le délai de nomination d'un gouvernement
2.000 salariés de Stellantis au chômage partiel à Poissy: les syndicats inquiets du futur stade du PSG
"Un énorme souffle au-dessus de la carlingue": des passagers sous le choc après la collision évitée de justesse à l'aéroport de Nice