Affaire Epstein: Donald Trump assure n'avoir "jamais" été informé de la présence de son nom dans le dossier

Le président américain Donald Trump s'adresse à la presse après avoir débarqué d'Air Force One à son arrivée à l'aéroport de Prestwick, au sud de Glasgow, le 25 juillet 2025, lors du premier jour de sa visite au Royaume-Uni. - parBRENDAN SMIALOWSKI / AFP Copier
Donald Trump a assuré ce vendredi 25 juilley qu'il n'avait "jamais été informé" de la présence de son nom dans les documents judiciaires ayant conduit à l'inculpation du riche financier Jeffrey Epstein pour trafic sexuel de mineures en 2019.
"Je n'ai jamais, jamais été informé", a répondu le président américain, que cette affaire empoisonne depuis plusieurs jours, interrogé par des journalistes à sa descente d'avion à son arrivée en Ecosse.
La relation entre Donald Trump et Jeffrey Epstein, deux figures de la jet-set des années 1990 et 2000, a été éclairée par de nouveaux éléments la semaine dernière par le Wall Street Journal, attribuant à l'actuel président une lettre salace adressée au riche financier en 2003.
Un croquis de femme nue dans une lettre
L'article du Wall Street Journal affirme que, pour un livre d'or destiné à Jeffrey Epstein à l'occasion de son 50e anniversaire, sa compagne Ghislaine Maxwell avait sollicité plusieurs dizaines de ses proches, dont Donald Trump, alors magnat de l'immobilier.
La lettre au nom de Donald Trump, que le journal indique avoir pu consulter, comporte plusieurs lignes de texte dactylographié entourées d'un croquis de femme nue, apparemment tracé au marqueur.
La signature gribouillée du futur président apparaît sous la taille de la femme, évoquant une toison pubienne, souligne le WSJ.
Furieux après la publication de cet article, Donald Trump a ordonné à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, de tenter d'obtenir la levée du secret judiciaire autour des témoignages recueillis par un grand jury, dont la confidentialité est d'ordinaire très protégée. Le président américain a porté plainte contre le journal américain, son propriétaire et deux de ses journalistes pour "diffamation".
"Ils publient quand même un article faux, malveillant et diffamatoire", déplore-t-il, assurant que "s'il y avait la moindre trace de vérité dans le canular Epstein, cette information aurait été révélée" bien avant par ses adversaires, politiques ou autres.