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Tunisie - Page 8

Tunisie: les rescapés français du Bardo dénoncent un manque de reconnaissance

Tunisie: les rescapés français du Bardo dénoncent un manque de reconnaissance

Il y a un an jour pour jour, quatre Français ont été tués dans l'attaque terroriste au musée du Bardo en Tunisie. Aujourd'hui, les proches des victimes et les rescapés de l'attentat se disent oubliés et mal considérés des autorités françaises et tunisiennes. Ils se plaignent de ne pas avoir été conviés à la commémoration en Tunisie malgré plusieurs demandes auprès du quai d'Orsay. Ils dénoncent également des indemnités bien trop basses par rapport à celles perçues par les familles de victimes du Bataclan ou de l'Hyper Cacher. Les rescapés du Bardo se réunissent ce vendredi place de la République à Paris pour déposer une gerbe de fleur en mémoire des personnes décédées.

Tunisie: "J'ai vu la fusillade entre les djihadistes et les militaires", raconte un habitant de Ben Guerdane

Tunisie: "J'ai vu la fusillade entre les djihadistes et les militaires", raconte un habitant de Ben Guerdane

Particulièrement touchée par le terrorisme, la Tunisie a dû faire face la semaine dernière à une série d’attaques sans précédent. A Ben Guerdane, près de la Libye, une centaine de jihadistes, venue de l'autre côté de la frontière a pris d’assaut la ville pour s’en emparer. Les combats ont fait plus de 60 morts et se sont étalés sur plusieurs jours. Dans la ville, les habitants étaient encore sous le choc. "J'ai vu la fusillade entre les djihadistes et les militaires", a raconté Khaled.

Tunisie: plus de 50 morts lors d'attaques "sans précédent"

Tunisie: plus de 50 morts lors d'attaques "sans précédent"

La Tunisie a subi des attaques simultanées à Ben Guerdane, près de la frontière libyenne, lundi. Sept civils, 11 membres des forces de l'ordre et 36 djihadistes ont été tués. Selon le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, ces attaques avaient pour but d'établir un émirat de Daesh dans cette ville. La Tunisie a fermé ses postes frontières aux abords de la Libye. Le pays est encore une fois victime du terrorisme, après les attentats à Sousse et à Tunis l'an dernier.

Après plusieurs attentats, la Tunisie n'attire plus les touristes

Après plusieurs attentats, la Tunisie n'attire plus les touristes

Après les attentats du Bardo et de Sousse, la Tunisie s'est vidée de ses touristes. En 2015, le pays a perdu la moitié de ses touristes européens et plus du tiers de ses recettes touristiques. Les gérants de complexes hôteliers sont obligés de fermer leurs établissements, par manque de clients. Le commerce également en pâtit. Dans le centre-ville d'Hammamet, les rues sont désertes. Certains commerçants n'ont pas vendu un seul souvenir depuis un mois. Les hôteliers espèrent pouvoir rouvrir au printemps.

La situation en Tunisie n'évolue pas, les habitants se mobilisent

La situation en Tunisie n'évolue pas, les habitants se mobilisent

En Tunisie, des habitants de Kasserine occupent une partie de la préfecture depuis six jours. Fatigués mais déterminés, les Tunisiens continuent de protester contre l'Etat, qui n'a pas tenu ses promesses afin d'améliorer la misère sociale du pays. Sur place, les jeunes présents se sentent trahis par le pouvoir en place, mais ils se disent prêts à sacrifier encore beaucoup de choses pour aboutir à une solution. En attendant, les occupants de la préfecture se préparent à une nouvelle grève de la faim.

Tunisie: Un calme précaire règne après une première nuit de couvre-feu

Tunisie: Un calme précaire règne après une première nuit de couvre-feu

La Tunisie a retrouvé un calme précaire ce samedi après plusieurs jours de violence et l'instauration vendredi d'un couvre-feu nocturne sur tout le territoire pour une durée indéterminée. La contestation contre le chômage et l'exclusion sociale sont à l'origine des troubles. À l'issue d'un conseil extraordinaire des ministres, le chef du gouvernement tunisien Habib Essid a appelé à la "patience" sans annoncer des mesures concrètes. Rappelons que les problèmes persistants liés à l'emploi et la corruption avaient conduit à la révolution de jasmin en 2011. - Avec: Jean-Marc Salmon, sociologue et auteur de "29 jours de révolution : Histoire du soulèvement tunisien" (Éd. Les petits matins). - Week-end Direct, du samedi 23 janvier 2016, présenté par François Gapihan, sur BFMTV.

Habib Essid: "Il n'y a pas un problème de liberté ou de dictature"

Habib Essid: "Il n'y a pas un problème de liberté ou de dictature"

Le Premier ministre tunisien était reçu par Olivier Truchot sur BFMTV vendredi soir. Habib Essid a commenté le mouvement de contestation sociale qui secoue son pays. "Ce qu'il se passe actuellement est complètement différent de ce qu'il s'est passé en 2011. Ces manifestations sont faites pour demander de l'emploi. Il n'y a pas un problème de liberté ou de dictature", a-t-il déclaré. Il a indiqué qu'il ne savait pas quand le couvre-feu nocturne mis en place ce vendredi prendrait fin.