Mali : François Hollande reçoit les familles des otages

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Le président de la République doit recevoir ce lundi les familles des otages au Mali et mardi, celle des quatre enlevés au Niger. L'occasion de revenir sur la fermeté de sa position, évoquée à Kinshasa samedi, et la "grande détermination" de la France à lutter contre le terrorisme.
En visite à Kinshasa samedi, François Hollande a ainsi appelé les ravisseurs des six otages français détenus au Sahel à les libérer "avant qu'il ne soit trop tard". "En disant ce que je dis sur l'intégrité du Mali, (...) c'est aussi un message que j'adresse aux ravisseurs: libérez-les avant qu'il ne soit trop tard", a-t-il lancé dans un discours à l'ambassade de France, s'exprimant devant les expatriés français.
Libération immédiate
Cette fermeté est la ligne que suit François Hollande depuis son accession à la présidence et dessinée lors de son premier discours devant les Nations unies, fin septembre.
Depuis, la France se tient prête à voter une résolution à l'ONU sur une intervention militaire africaine au Mali, qu'elle soutiendra sur les plans "logistique", "politique" et "matériel", a assuré François Hollande, lors d'un point-presse avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le 9 octobre dernier.
Déploiement militaire
Récemment, le responsable de l'ONU en Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, avait laissé entendre que la "préparation" d'un déploiement militaire au Mali contre les groupes islamistes armés qui occupent la moitié nord du pays devait se dérouler parallèlement à un "dialogue" avec certains d'entre eux.
Une réunion de représentants de la communauté internationale le 19 octobre à Bamako devrait être "l'occasion de se mettre d'accord sur une stratégie avec les Maliens, avec les pays de la région, pour qu'il y ait une convergence de vues, sur comment agir vite et efficacement pour le Mali et le Sahel", avait précisé Saïd Djinnit.