Hollande en Centrafrique: revivez la journée de sa visite ici

François Hollande est arrivé à Bangui mardi soir. - -
Dans la nuit de lundi à mardi en Centrafrique, deux militaires du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres ont "perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres", a annoncé l'Elysée mardi matin.
Après l'hommage à Nelson Mandela en Afrique du Sud, François Hollande se rend en République centrafricaine, mardi soir, accompagné du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Après avoir obtenu le feu vert de l'ONU jeudi dernier, la France a déployé 1.600 militaires en Centrafrique, en appui à la force africaine présente sur place, la Misca (2.500 soldats).
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20h15 - Hollande: "Antoine et Nicolas sont morts pour la France"
Après s'être recueilli devant les dépuilles des deux soldats français morts en Centrafrique, François Hollande a adressé quelques mots aux troupes sur place: "Antoine et Nicolas sont morts pour la France pour une noble et belle mission.Ils ont donné leur vie pour en sauver d’autre, car telle est le sens de votre présence, ici, en Centrafrique".
19h45 - Hollande: "nous avions une obligation d'intervenir"
A sa sortie de l'avion, François Hollande a dit quelques mots: "nous avions une obligation d'intervenir vite et fort. Ensuite, il nous faut désarmer les groupes, rétablir l'autorité civile et préparer les élections."
19h35 - Des accès de violence dans le pays
Cinq jours après le début officiel de son intervention en Centrafrique, l'armée française fait désormais face à des "accès de violence", pillages et tentatives de représailles contre les civils musulmans, lourds de menaces pour la suite des évènements.
19h30 - François Hollande se recueille
Le président est en train de rendre un hommage appuyé aux deux soldats tués la nuit dernière. Il se recueille actuellement devant leurs deux cercueils.
19h25 - Les Français pour l'intervention
Selon un sondage Ipsos réalisé les 6 et 7 décembre, soit après le déclenchement de l'opération, les Français sont 60% à approuver l'intervention des forces armées françaises en Centrafrique. 34% y sont opposés, et 6% ne se prononcent pas.
19h15 – MAM : la visite de Hollande en Centrafrique est "un très mauvais signal"
Invitée de BFMTV, l'ancienne ministre de la Défense UMP Michèle Alliot-Marie critique les modalités de la visite de François Hollande en Centrafrique et de l'opération française, tout en réaffirmant son soutien à cette dernière. L'Elysée avait annoncé mardi matin la visite de François Hollande le soir-même en Centrafrique. Selon Michèle Alliot-Marie, une telle annonce "n'est pas du tout dans les traditions de l'armée, ça peut être dangereux". "Ceux qui combattent (contre la France, ndlr) vont se dire: 'toutes les troupes françaises vont être présentes pour protéger le président' (...) et donc on va pas faire attention à ce qui se passe ailleurs", a-t-elle déploré.
19h15 - François Hollande vient d'atterrir à Bangui
Il va à présent se recueillir devant les dépouilles d'Antoine Le Quinio, 22 ans, et Nicolas Vokaer, 23 ans, morts la nuit dernière.
18h30 - François Hollande bientôt à Bangui
Le président devrait atterrir vers 19h15. Un piquet d'honneur sera réalisé par les soldats présents pour l'accueillir, puis le président se recueillera devant les dépouilles des deux soldats morts ce matin. Il s'entretiendra ensuite avec le président et le Premier ministre.
16h45 - Ayrault reprend la parole
Le Premier ministre répond désormais aux présidents de groupes qui viennent de s'exprimer. "Le financement de l'opération Sangaris est assuré", a-t-il affirmé.
Quant aux doutes sur la durée de l'intervention, Jean-Marc Ayrault s'est voulu "rassurant" et a rappelé qu'au Mali, "les élections présidentielles et législatives ont eu lieu à temps".
16h26 - François de Rugy "soutient" l'opération Sangaris
Le député de Loire-Atlantique s'exprime en ce moment devant l'hémicycle. Un peu plus tôt, il a demandé "un vote du Parlement pour engager les forces françaises" et a émis des doutes sur la durée de l'intervention, qui devrait durer "au moins un an" selon lui.
16h25 - Jean-Louis Borloo à la tribune
Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, rappelle que "c’est la 2e fois en 18 mois que de manière invraisemblable un pays européen s'engage seul dans un territoire étranger". "Avons nous raison contre tout le monde ou sommes nous dans l'incapacité totale de convaincre ?", demande-t-il.
16h05 - Chassaigne rappelle les intérêts en Centrafrique
"On peut s'interroger sur les réelles motivations d'une intervention en Centrafrique", soulève André Chassaigne, qui prend la parole pour les députés Front de gauche. "Le peuple centrafricain a besoin du soutien de la communauté internationale pour que cessent les conflits. Il n'est pas question de tergiverser sur la protection des civils, mais il s'agit de ne pas reproduire les erreurs du passé."
André Chassaigne reconnaît "un malaise" face à cette intervention. "Nous sommes favorables au recours à une formation, mais multilatérale".
16h00 - Retour sur les propos de Jean-Marc Ayrault
Jean-Marc Ayrault a assuré mardi à l'Assemblée que l'intervention française en Centrafrique, au cours de laquelle deux soldats français ont été tués, serait "l'affaire de quelques mois".
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15h45 - Bruno Le Roux soutient l'intervention
"Le président a pris une décision courageuse et indispensable, parce qu'il ne faut pas laisser la Centrafrique se tranformer en nouveau Rwanda", affirme le chef des députés PS.
15h40 - Les doutes des députés UMP
"Notre mission est noble, et juste", admet Christian Jacob. "Le président nous a annoncé une intervention rapide, qui n'a pas vocation à durer. Nous partageons cet objectif, mais est-il vraiment réalisable? (...) Avons nous dans la durée les moyens d'une stratégie durable de la France comme gendarme de l'Afrique?"
15h31 - Jacob dénonce les "erreurs historiques" d'Ayrault
"Notre engagement en Centrafrique ne méritait pas le ton polémique que vous avez employé, regrette Christian Jacob, patron des députés UMP. Et quelle méconnaissance du continent américain ! D'autant plus que nous soutenons l'opération du président de la République."
Christian Jacob rappelle qu'en septembre, le Parlement avait déjà été convoqué pour évoquer une intervention virtuelle en Syrie. "Cela avait perturbé l'ensemble des parlementaires".
15h30 - Christian Jacob prend la parole
Après le Premier ministre, le chef des députés UMP s'exprime devant ses collègues.
15h28 - Ayrault appelle à soutenir la loi militaire
Jean-Marc Ayrault, pour appuyer son propos, y apporte une dimension politique. Devant les députés, il souligne les mérites du budget militaire et proclame la fin de la Françafrique. A droite, on entend les huées des députés .
15h25 - La France n'agit pas en "gendarme de l'Afrique"
La France n'agit pas en Centrafrique en "gendarme de l'Afrique", mais "répond à l'appel de sesz partenaires africains", explique Jean-Marc Ayrault devant les parlementaires, avant d'ajouter: "Le temps de la Francafrique est révolu".
15h18 - "L'affaire de quelques mois"
"Notre intervention sera rapide, comme l'a promis François Hollande", martèle Jean-Marc Ayrault. "L'intervention sera l'affaire de quelques mois". Sur les bancs de l'Assemblée, les premières protestations se font entendre.
15h15 - Les objectifs de la France en RCA
"Nos objectifs sont clairement circonscrits, rappelle Jean-Marc Ayrault : d'abord, rétablir la sécurité en RCA, enrayer la spirale d’exactions, la dérive confessionnelle, et permettre le retour des ONG. Ensuite, favoriser la montée en puissance rapide de la Misca et permettre son déploiement opérationnel."
15h10 - "Notre alarme était justifiée"
"L'intervention française était nécessaire", explique Jean-Marc Ayrault à la tribune de l'Assemblée. "Depuis l'arrivée au pouvoir des rebelles en Centrafrique, la vie quotidienne des civils se résume à des exactions - viols, pillages... Face à ce drame, la France pouvait-elle ne rien faire? L'inaction n'était pas une option !"
15h00 - Le débat à l'Assemblée commence
L'hémicycle se remplit, Claude Bartolone ouvre la séance et rend hommage à Nelson Mandela. Dans cinq minutes, Jean-Marc Ayrault s'exprimera sur la Centrafrique. D'abord, les parlementaires observent une minute de silence à l'Assemblée en hommage aux deux soldats français.
14h20 - Réactions politiques
Alors que Jean-Marc Ayrault s'apprête à s'exprimer devant l'Assemblée nationale, les différents partis réagissent à l'intervention française en Centrafrique. Le porte-parole des députés UDI Christophe Lagarde a déploré mardi un "manque de politique globale" et "d'anticipation" de la France dans son intervention.
Europe Ecologie - Les Verts a de son côté apporté mardi son soutien à l'intervention, avec des réserves sur la durée de l'engagement français. "C'est un oui, mais un oui prudent", a déclaré le coprésident du grouype EELV à l'Assemblée François de Rugy, demandant des précisions au gouvernement sur la durée et le coût de l'intervention, le nombre de soldats engagés et l'intervention des forces internationales.
13h35 - Pas de renforcement du dispositif français
Malgré les décès des deux soldats, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a écarté tout renforcement à ce stade du dispositif français en Centrafrique.
"Dans l'état actuel des choses, il y a 1.600 militaires français qui assurent progressivement leur mission, qui est impérativement le désarmement de toutes ces milices, et ils sont secondés par 3.000 soldats africains, bientôt davantage", a souligné le ministre.
"Je pense qu'avec ce périmètre-là, nous serons en mesure progressivement de rétablir la sérénité, la sécurité sur ce territoire qui en a bien besoin", a-t-il ajouté.
13h30 - Reportage à Bangui
Le climat d'insécurité est toujours très fort dans la capitale centrafricaine. Alors que François Hollande doit se rendre à Bangui ce mardi soir, l'envoyé spécial de BFMTV, François Xavier Ménage, a assisté à une scène de pillage des magasins de la ville.
12h50 - Qu'est-ce qu'il s'est passé à Bangui?
On en sait déjà plus sur les conditions de décès des deux soldats. Ils ont été tués lors d'un échange de tirs "à très courte distance" avec des individus munis d'armes légères, a précisé Jean-Yves Le Drian.
Les soldats de 1e classe Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, du 8e RPIMa de Castres, sont décédés des suites de leurs blessures à l'antenne chirurgicale de l'aéroport, précise le ministre de la Défense. Les assaillants, eux, n'ont pas été trouvés, a ajouté ensuite le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'Etat-major des armées. Leur identité n'est pas connue..
12h40 - Le porte-parole de l'armée s'exprime
A la suite du décès des deux soldats en Centrafrique, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'Etat-major des armées, a prévu de s'exprimer à 14 heures. Il devrait notamment revenir sur les conditions dans lesquelles ces deux hommes ont trouvé la mort.


12h10 - Jean-Yves Le Drian rend hommage aux soldats tués
"Le 1re classe Antoine Le Quinio [photo de gauche], âgé de vingt-deux ans et militaire depuis novembre 2011, avait déjà participé à trois engagements extérieurs en Centrafrique et au Gabon" précise le communiqué du minsitère de la Défense, titré "La France déplore la mort de deux soldats engagés dans l’opération Sangaris".
"Son camarade le 1re classe Nicolas Vokaer [photo de droite], vingt-trois ans, avait participé aux mêmes opérations extérieures. Tous deux, jeunes soldats aguerris et titulaires de récompenses militaires, ont toujours fait preuve de professionnalisme et de sang froid dans la réalisation de leurs missions", écrit aussi Jean-Yves Le Drian.
12h - Air France suspend ses vols pour Bangui "pour des raisons de sûreté"
"Nous avons pris la décision d'annuler le vol hebdomadaire de mardi. Cette liaison est suspendue pour une durée indéterminée. La décision a été prise en concertation avec les autorités locales françaises à Bangui pour des raisons de sûreté", a déclaré la compagnie Air France qui assure habituellement une desserte hebdomadaire, le mardi à 12h30 depuis Paris.
11h30 - Hollande doit rencontrer "les autorités de transition centrafricaines"
François Hollande doit rencontrer mardi soir lors de son escale à Bangui "les autorités de transition centrafricaines", a-t-on appris dans l'entourage du président français.
Le chef de l'Etat devrait ainsi s'entretenir avec le président de transition, Michel Djotodia, et le Premier ministre Nicolas Tiangaye, mais aussi "saluer et encourager" les soldats français engagés dans l'opération Sangaris.
11h15 - Les réfugiés affluent près de l'aéroport de Bangui
Des centaines de réfugiés affluent à l'aréoport de Bangui où est située la base de l'armée française, rapporte l'envoyé spécial de BFMTV en Centrafrique. Des pillages ont également eu lieu à proximité où des ex-rebelles ont été aperçus dans les rues.
11h - Jacob soutient... mais émet des réserves
Le président du groupe UMP à l'Assemblée, Christian Jacob, a indiqué qu'il soutenait l'intervention française en Centrafrique mais a émis des réserves sur la durée et le coût de l'opération Sangaris.
Il s'est exprimé devant la presse à l'issue d'une réunion d'information des parlementaires à Matignon.
9h30 - "Le climat est délétère"
"Le climat est délétère à Bangui et il y a beaucoup de violences dans les rue de Bangui", explique l'envoyé spécial de BFMTV. "Il reste de nombreuses caches d'armes et les ex-rebelles se déplacent grimés en civils".
9h15 - Jean-Marc Ayrault rend hommage aux militaires français
Le Premier ministre a salué "l'engagement" des militaires français en Centrafrique.
9h - Deux soldats français tués
Deux soldats français ont été tués en Centrafrique dans la nuit de lundi à mardi, dans le cadre d'une patrouille de l'opération Sangaris, a indiqué mardi l'armée française à BFMTV. L'information a été confirmée par l'Elysée.
Il s'agissait de militaires du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres qui "ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres", a précise le communiqué.
8h45 - François Hollande en Centrafrique mardi soir
François Hollande se rendra en Centrafrique mardi soir, a annoncé tôt dans la matinée l'Elysée. "Le président s'arrêtera à Bangui quand il repartira d'Afrique du Sud ce soir après la cérémonie, en fin de journée", a indiqué une source à la présidence française.
Selon nos informations, il sera accompagné du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
8h30 - Réunion à Matignon avant un débat au Parlement
Jean-Marc Ayrault réunit mardi matin à Matignon les responsables parlementaires pour les informer de l'intervention française en Centrafrique. Un débat sans vote doit suivre dans l'après-midi à l'Assemblée et au Sénat.
Les ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, participeront à cette réunion qui devrait durer environ 2 heures.
8h - Scènes de pillage à Bangui
Les soldats français ont commencé lundi à désarmer les milices dans Bangui. La capitale centrafricaine est traumatisée par les récents massacres. Des pillards profitent de la situation et s'en prennent à des boutiques qui appartiennent à des musulmans associés à tort ou à raison aux rebelles de la Séléka. Reportage de nos envoyés spéciaux.
7h30 - La population "n'est plus menacée" à Bangui
Si des scènes de pillage ont encore lieu un peu partout, l'état-major français des armées a assuré cependant que "la population n'était plus menacée".
"Il n'y a plus de groupes armés qui patrouillent dans la ville", a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron: "Très rapidement, nous nous sommes rendus compte que ces groupes avaient quitté leurs positions dans leur très grande majorité".
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• Deux soldats français sont morts à Bangui dans la nuit de lundi à mardi
• François Hollande s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats, mardi soir à Bangui
• Lundi, les 1.600 soldats français ont débuté une opération de désarmement des ex-rebelles