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Finistère

Le commissariat de Brest confiné après la réception d'un colis suspect

L'hôtel de police de Brest (Finistère).

L'hôtel de police de Brest (Finistère). - DR / Google Maps

Le commissariat de Brest (Finistère) a dû rester confiné quelques heures ce vendredi 12 septembre après la réception d'une enveloppe contenant de la poudre blanche.

Une mauvaise surprise par La Poste. Durant l'après-midi de ce vendredi 12 septembre, une lettre est ouverte au commissariat de Brest (Finistère), situé rue Colbert. Dès l'ouverture de ce pli contenant de la poudre blanche, le poste de police est en branle-bas de combat, contraint de se confiner par mesure de sécurité, comme le raconte le média local Côté Brest.

Selon un communiqué de la préfecture, "une personne était venue déposer une enveloppe contenant de la poudre blanche entraînant le confinement des locaux. Les démineurs sont intervenus".

Au total, 26 personnes présentes à ce moment dans l'enceinte de l'accueil du commissariat sont restées confinées. "L’accueil au public a été fermé et un périmètre de sécurité a été mis en place", ajoute le communiqué.

"Ne pas manipuler, ni déplacer la substance"

Après l'intervention des démineurs et du Sdis 29, aucune trace d'explosif, de menace chimique ou radiologique ou de source pyrotechnique n'était à signaler. Pour ne rien laisser au hasard, de grands moyens étaient déployés avec un fourgon-pompe pour les incendies, un fourgon spécialisé dans les risques chimiques, une ambulance et deux officiers pour l’encadrement.

Au total, quatorze pompiers sont mobilisés sur l’opération. Il s'agira finalement d'une fausse alerte et le commissariat rouvrira quelques heures plus tard. L'accueil du public était de nouveau ouvert ce vendredi dans la soirée.

Dans son communiqué, la préfecture rappelle "qu’en cas de découverte d’une substance suspecte, les bons réflexes à avoir sont de prévenir les forces de l’ordre, ne pas manipuler, ni déplacer la substance et garder son calme".

Il s'agit de la deuxième alerte à la lettre suspecte. Le 3 septembre dernier, l'école Simone-Veil de Brest a été évacuée après la découverte d'une telle lettre dans le bureau de la direction.

Lilian Pouyaud