Militants LFI agressés à Brest: le député Pierre-Yves Cadalen dénonce un acte "politique et homophobe"

Le député brestois Pierre-Yves Cadalen (La France Insoumise - Nouveau front populaire). (Illustration) - Fred TANNEAU / AFP
Une colère froide. Dans un long texte publié vendredi 5 septembre, le député La France insoumise Pierre-Yves Cadalen a dénoncé l'agression de militants de son parti, le samedi 30 août, à Brest (Finistère).
Selon le parlementaire élu en juin 2024, ces faits de violences sont "politiques" et "homophobes", son compagnon Édouard Edy étant une des victimes, "particulièrement ciblée", annonce-t-il.
"Les misérables petits fascistes qui s’en sont pris à eux se sont particulièrement acharnés sur sa personne", écrit Pierre-Yves Cadalen.
Comme le rappellent nos confrères d'ICI Breizh Izel, samedi 30 août, à Brest, les militants de gauche ont été pris à partie et agressés physiquement lors d'une collecte de fournitures scolaires.
"Aucun secret"
Selon le récit des victimes, des individus cagoulés les ont jetées au sol et frappées. "Je l’écris aujourd’hui pour que ces minables sachent qu’il n’y a là aucun secret, que leur violence ne s’abat pas sur un mur de silence, qui bien trop souvent entoure et a massivement enserré les vies homosexuelles", écrit l'élu qui révèle ainsi publiquement son homosexualité.
Tout au long d'un grand texte, le député Pierre-Yves Cadalen déclare que les attaques homophobes à son endroit ou à celle de son compagnon ne sont pas nouvelles.
"Édouard a déjà été menacé de mort en son nom sur le local du Parti Communiste Français et sur les murs de la faculté de Brest. Il a déjà été agressé dans la rue par de tels individus. Notre porte d’immeuble a été taguée, ainsi que mon local parlementaire, par des croix gammées, œuvres d’ignobles nazillons", écrit Pierre-Yves Cadalen.
Toujours selon une publication du député, citée par 20 Minutes, une nouvelle agression a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi 6 septembre, à la sortie d'une discothèque en centre-ville de Brest. Pour Pierre-Yves Cadalen, "cette agression est manifestement liée à celle subie par les militants" le 30 août, usant des "mêmes méthodes et du même rattachement politique", affirme l’élu.