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La pollution dans les gares RER à l’étude

La pollution va être mesurée à grande échelle dans les stations RER.

La pollution va être mesurée à grande échelle dans les stations RER. - Martin Bureau - AFP

Airparif et la SNCF ont signé un partenariat afin d’évaluer la qualité de l’air dans les gares du RER. Une étude de deux ans permettra de mieux connaître cette pollution, aussi présente dans les transports en commun que dans l’air parisien.

La pollution n'est pas présente qu'autour des grands axes de circulation, elle l'est aussi dans les transports en commun. Une pollution à laquelle Airparif s'intéresse de près après la conclusion d'un partenariat avec la SNCF pour mieux connaître la qualité de l'air respiré sur les quais des gares RER. Cette nouvelle étude lancée menée par Airparif sera menée sur 25 gares souterraines du réseau Transilien.

"C'est une étude qui va durer deux ans avec deux stations fixes qui vont mesurer en continu, notamment celle à Saint-Michel sur le RER C et chaque mois on va avoir une campagne de mesure sur des stations différentes pour vraiment évaluer la pollution sur différents types de station", explique à BFM Paris Charlotte Songeur, ingénieur à Airparif.

Une pollution similaire que sur le périphérique

En évaluant mieux la pollution, Airparif et la SNCF souhaitent mieux connaître l'exposition des voyageurs mais aussi des agents. Des données qui permettront en fonction des résultats de lancer "des plans d'actions" pour tenter d'améliorer la qualité de l'air. Parmi les polluants présents dans l'air souterrain, des dioxydes d'azote ou encore l'ozone, mais en faible quantité. Les particules fines sont au contraire extrêmement présentes.

"On va avoir des niveaux élevés du même ordre de grandeur que ce qu'on peut avoir pour un automobiliste dans un tunnel, ou sur certaines portions du périphérique", poursuit Charlotte Songeur.

La RATP effectue déjà de son côté des mesures de qualité de l'air, mais seulement dans trois stations. Des mesures qui ont démontré de fortes concentrations de particules fines notamment aux heures de pointes, encore plus importantes que les relevés de la qualité de l'air en plein pic de pollution. 

Carole Blanchard