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Attentats de Paris: la France riposte en bombardent massivement Raqqa

Attentats de Paris: la France riposte en bombardent massivement Raqqa

Dans la nuit de dimanche à lundi, la France a massivement bombardé Raqqa, l'un des fiefs de l'État islamique. Les 10 chasseurs-bombardiers ont visé des cibles stratégiques: un poste de commandement et un camp d’entraînement de Daesh. Au total, 20 bombes ont été larguées. Cette offensive massive a été menée en représailles aux attentats perpétrés vendredi soir à Paris. Les bombardements devraient s'intensifier, la France a prévenu qu'elle allait intensifier ses actions en déployant notamment le porte-avions Charles de Gaulle dans le Golfe Persique.

Attentats de Paris: qui est  Omar Ismaïl Mostefai l'un des kamikazes ?

Attentats de Paris: qui est Omar Ismaïl Mostefai l'un des kamikazes ?

Trois jours après les attentats de Paris, les enquêteurs ont pu formellement identifier l'un des kamikazes du Bataclan. Omar Ismaïl Mostefai a pu être identifié par les enquêteurs, grâce à un doigt ramassé dans les décombres de la salle de concert. L'homme était connu des services de polices pour des faits de petite délinquance dans les années 2000. En 2010, il fait l’objet d’une fiche S pour radicalisation. Les enquêteurs s'interrogent maintenant sur l'itinéraire d’Omar Ismail Mostefai jusqu’aux attentats de Paris.

Attaques de Paris: perquisitions à la cité du Mirail à Toulouse

Attaques de Paris: perquisitions à la cité du Mirail à Toulouse

Au moins trois personnes ont été placées en garde à vue, après une perquisition conduite dans le cadre de l'état d'urgence, dans la nuit de dimanche à lundi, dans un quartier toulousain où a vécu Mohamed Merah, fait savoir le parquet. Cette opération de prévention s'inscrit dans le cadre de la lutte antiterroriste et non pas dans celui de l'enquête sur les attentats de Paris. Partout en France comme à Bobigny, à Jeumont ou dans la région de Grenoble, d'autres opérations ont lieu.

Patrick Pelloux: "On a voulu aller très vite pour sauver le maximum de monde"

Patrick Pelloux: "On a voulu aller très vite pour sauver le maximum de monde"

Le médecin urgentiste Patrick Pelloux "partage cette douleur de l'attente" des familles alors que les victimes des attentats de vendredi n'ont pas encore été toutes formellement identifiées. "Je tiens à présenter nos excuses, on est allé très vite pour sauver un maximum de monde", explique l'ancienne plume de Charlie Hebdo qui ajoute que de nombreux blessés ont été évacués sans avoir leurs papier sur eux ou leur sac à main.

Attentats de Paris: le récit chronologique des événements

Attentats de Paris: le récit chronologique des événements

Vendredi, une première explosion au stade de France a donné le coup d’envoi d’une soirée meurtrière. Entre 21h20 et 21h53 les terroristes vont cibler sept endroits. Dans la capitale, une série d’attaques menées par plusieurs équipes s’enchaînent et visent des cafés et restaurants du Xe et XIe arrondissement de Paris. Puis les assaillants s’attaquent au Bataclan et retiennent des spectateurs, jusqu’à l'assaut de la police à 0h20. En tout, 129 personnes ont perdu la vie et près d’une centaine de blessés sont dans un état critique.

Bataclan: un kamikaze natif de Courcouronnes "formellement identifié"

Bataclan: un kamikaze natif de Courcouronnes "formellement identifié"

Un des auteurs de la prise d'otage du Bataclan était né en banlieue parisienne et avait fait l'objet d'une fiche S pour radicalisation, a annoncé samedi le procureur de Paris François Molins lors d'une conférence de presse. "A proximité du kamikaze qui s'est fait exploser au Stade de France a été découvert un passeport syrien au nom d'un individu né en septembre 1990 en Syrie", a-t-il ajouté, mais cet homme "n'était pas connu de services de renseignement français"

La chronologie des attaques, détaillée par le procureur de la République de Paris

La chronologie des attaques, détaillée par le procureur de la République de Paris

Le procureur de la république de Paris, François Molins, a détaillé samedi le déroulé des attaques qui ont lieu vendredi soir à Paris et Saint-Denis. Une première explosion a eu lieu aux abords du Stade de France à 21h20 et dans les 20 minutes suivantes, plusieurs attaques ont éclaté à Paris, au Bataclan notamment. François Molins a détaillé le mode opératoire de chaque attaque, le nombre de victimes connu ainsi que les armes et munitions retrouvées, selon les premiers éléments de l'enquête.

Attentats de Paris: "Un commando qui avait pour mission de faire du chiffre"

Attentats de Paris: "Un commando qui avait pour mission de faire du chiffre"

"C'est un commando qui avait pour mission de faire du chiffre", analyse le directeur de l'Observatoire des pays arabes Antoine Basbous au lendemain des attaques qui ont frappé Paris. Les différentes frappes cherchaient à désorganiser la réaction de la police, explique Pierre Martinet, ancien agent au service Action de la DGSE. L'éditorialiste de BFMTV, Laurent Neumann décrypte le symbole que représentaient les lieux choisis.

"Le téléphone met une distance par rapport à l'horreur"

"Le téléphone met une distance par rapport à l'horreur"

Le porte-parole de l'Association des médecins urgentistes de France, explique que sur les lieux d'attentats les gens sont souvent "sidérés". "Quand on arrive sur place, on rassure les gens et dit 'vous avez fait tout ce que vous avez pu'", explique Christophe Prudhomme. Si beaucoup ont un téléphone à la main c'est parce que "ça les occupe et met une distance par rapport à l'horreur qu'il y a en face d'eux". "Prendre les images, ça permet de s'approprier l'évènement et de ne pas être passif, ce n'est pas que du voyeurisme", abonde la psychologue Hélène Romano, spécialiste de la gestion des traumatismes.

Attentats de Paris: "Une dame est morte dans mes bras"

Attentats de Paris: "Une dame est morte dans mes bras"

"Une dame est morte dans mes bras", raconte Sophie, témoin de la fusillade dans le restaurant le petit-Cambodge à Paris qui a fait 14 morts vendredi soir. "Elle était inanimée. Elle s’est fait tirer dessus et saignait beaucoup", se rappelle la jeune femme, encore sous le choc. "Je l’ai mise en PLS (position latérale de sécurité) et j’ai essayé de gérer en attendant les secours (…) Mais je n’ai pas réussi à la sauver." Au moins 128 personnes sont décédées dans ces attentats extrêmement meurtriers.