Plus d'une semaine après les attentats de Paris, un témoin a aperçu les terroristes se positionner en voiture à proximité du Bataclan deux heures avant l'attaque. Vers 19h40, Mohamed était devant un restaurant du XIe arrondissement, lorsqu'une voiture noire a attiré son attention. Il a alors décidé d'aller parler au conducteur qui n'arrivait pas à se garer et bloquait la circulation. "Ils m'ont regardé froidement, sans ouvrir la fenêtre. Ils avaient des têtes vraiment bizarres, avec des yeux qui ressortaient" confie Mohamed. Il choisit de retourner dans le restaurant mais observe toujours la scène. Lorsqu'il quitte les lieux à 21h20, la voiture et ses occupants sont toujours là. Mohammed croyant reconnaitre des trafiquants de drogue appelle la police. L'appel n'aboutira pas, quelques minutes plus tard, les terroristes ont pris d'assaut le Bataclan.
Interrogé ce dimanche sur BFM Politique sur la question de la pertinence de ce régime d'exception en matière de lutte contre le terrorisme, le magistrat Marc Trévidic s'est montré prudent. "Il va falloir qu'au bout des trois mois d'état d'urgence, le gouvernement explique au parlement et aux Français ce que ça a donné", a-t-il prévenu.
"Dans cette situation exceptionnelle, si on veut que je revienne faire de l'antiterrorisme, je reviendrai faire de l'antiterrorisme", a déclaré Marc Trévidic, ex-magistrat du pole antiterroriste du parquet de Paris, ce dimanche sur BFMTV.
"En toute hypothèse, [Salah Abdeslam] ne s'est pas fait exploser lors des attentats de Paris", déclare Nathalie Galant, avocate de l'un des frères Abdeslam au micro de BFMTV ce dimanche. "S'il y est mêlé, ça veut dire qu'il a reculé à un moment donné, donc qu'il est une cible pour Daesh" et "pour les forces de police belge et d'Europe".
Depuis les attaques du 13 novembre, la Croix Rouge voit le nombre de demandes de stages de formation aux premiers secours augmenter. Une bonne nouvelle, car si un million de Français se forment chaque année, c'est encore insuffisant.
Le dresseur de Diesel, le chien du Raid tué lors de l'assaut dans un appartement de Saint-Denis mercredi, a témoigné en exclusivité sur RMC dimanche matin.
Une semaine après les attentats qui ont endeuillé la capitale, à Paris, la place de la République ne désemplit pas. Elle reste un lieu de rassemblement et d'hommages pour les Parisiens, mais pas seulement.
Depuis les attentats du 13 novembre, l’affluence dans les grands magasins de Paris a disparu. Parisiens et touristes tentent d’éviter ces lieux emblématiques du boulevard Haussman, considérés comme des cibles potentielles. Résultat la fréquentation du Printemps a baissé de 30%, celle des Galeries Lafayette de 50%.
Les dirigeants du Sporting Club de Bastia ont décidé de ne pas suivre le protocole imposé par la Ligue de football professionnel à l'occasion samedi du derby face au GFC Ajaccio.
Un vibrant hommage a été rendu à différents endroits de la capitale pour rendre hommage aux 130 victimes des attentats, une semaine après les attaques de Paris.
Des Parisiens se sont rassemblés place de la République et devant le Bataclan pour rendre hommage aux victimes des attentats terroristes de Paris de vendredi dernier. Des chaînes humaines se sont formées pour montrer la solidarité et l'unité des Français face aux menaces terroristes. Certains ont entonné la Marseillaise et tous se sont applaudis pour faire résonner la vie dans les rues de la capitale.
Romain Goupil, acteur, réalisateur et scénariste, était présent ce vendredi soir place de République pour rendre hommage aux victimes des attentats de Paris de vendredi dernier. Il s'est exprimé sur BFMTV pour montrer son soutien aux familles. "Toute le monde est en solidarité avec ceux qui sont le plus éprouvés, les amoureux, les parents, les amis, les enfants. On est proche d'eux, on est là, on est debout", a affirmé le comédien.
Des Parisiens se recueillent ce vendredi soir devant le Bataclan en hommage aux victimes des attentats terroristes de vendredi dernier. 130 personnes sont mortes lors de ces attaques. "Toute cette nuit a été un ascenseur émotionnel, ne pas savoir si des amis, des collègues étaient sur place. J'ai une boule au ventre de voir toutes ces bougies, toutes ces fleurs, toutes ces photos, tous ces textes. C'est très émouvant", a témoigné une Parisienne sur place.
Une semaine après les attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis, les mosquées de France étaient appelées ce vendredi à diffuser un texte condamnant toute "forme de violence." Les fidèles s'étaient réunis en nombre pour affirmer leur volonté de rester unis, à la Grande Mosquée de Paris comme à Marseille ou Toulouse.
À l'appel du Conseil français du culte musulman (CFCM), les mosquées françaises ont prêché contre le terrorisme et pour la paix, rassemblant un grand nombre de fidèles.
Les mots en toutes les langues, les bougies et les fleurs sont toujours présents place de la République où des Parisiens se rassemblent ce vendredi soir, une semaine après les attaques terroristes qui ont fait 130 morts. La préfecture avait interdit les rassemblements, mais le besoin d'unité dans ces moments de recueil s'est fait plus fort. "C'est important qu'on reste tous forts, unis et qu'on continue à y croire. On va s'en sortir et on les aura", a témoigné une Parisienne.
Une idée moquée par le gouvernement. Contre la corruption et le trafic de drogue dans les établissements pénitenciers, l'agence indonésienne de lutte contre les produits stupéfiants propose d'échanger ses gardes de prisons contre des animaux.
Une semaine après les attentats, les terrasses des cafés ont rouvert dans le 10e arrondissement de Paris. Les habitués des bars du quartier sont touchés et le traumatisme est encore présent. Mais pas question pour eux de changer leurs habitudes et de céder au terrorisme.
Une semaine après les attentats, les terrasses des cafés ont rouvert dans le Xe arrondissement de Paris. Les habitués des bars du quartier sont touchés et le traumatisme est encore présent. Mais pas question pour eux de changer leurs habitudes. Il s’agit même pour eux d’un acte militant.
Une semaine après les attentats, le commanditaire présumé a bien été tué. Pour autant, le parcours d’Abdelhamid Abaaoud reste toujours aussi flou. Le journal Le Monde a pu consulter une fiche de synthèse des services de renseignement belges. Elle apporte quelques éclaircissements sur l’itinéraire du terroriste.
Depuis les attentats de Paris, de plus en plus de Français pensent à s’engager dans l’armée. Les centres de recrutement reçoivent plus de 1.500 demandes par jour depuis lundi, soit trois fois plus qu'en temps normal. Sur Internet aussi les demandes ont été multipliées par trois. Tous les profils viennent se renseigner, tous sont motivés par l’idée de lutter contre le terrorisme. Pour les recruteurs de l’armée un tel afflux est inédit. En moyenne, sur 100 candidats pour l’armée de terre, 38 passeront les évaluations physiques et psychologiques, 22 sont jugés aptes au service mais seul 9 sont recrutés. L’armée ne garde que les meilleurs éléments.
Alors qu’Abdelhamid Abaaoud a bien été tué lors de l’assaut mené à Saint-Denis mercredi et qu'un corps est toujours en cours d’identification, la traque continue autour de Salah Abdeslam, soupçonné de faire partie du "commando des terrasses".
Depuis les attentats du 13 novembre, le nombre d'inscriptions par jour sur le site de recrutement de l'armée a triplé. Les événements de janvier et novembre ont décidé beaucoup de jeunes qui pensaient s'engager depuis un certain temps à pousser la porte des centres de recrutement. BFMTV les a rencontré à Montpellier.
Cette séquence adorable montre un chien corgi, appelé Zeus, apprenant à son chiot à s'asseoir, à l'aide de sa patte.
Le quartier visé par le couvre-feu a fait l'objet de saisies d'armes lors de perquisitions menées depuis les attentats vendredi dernier, à Paris et Saint-Denis.
Manuel Valls a évoqué devant l'Assemblée nationale jeudi le risque d'attaques à l'arme chimique ou bactériologique sur le territoire Français. Les services d’urgence s’y préparent. Des équipes sont déjà formées et équipées face aux risques d'attaques chimiques C’est le cas pour le SAMU qui devrait disposer d’un antidote grand format dans les prochains jours. Le sulfate d’atropine, est le seul antidote contre les gaz toxiques. Grâce à un arrêté ministériel publié le week-end dernier par Marisol Touraine, les services d’urgence ont pu se doter d’un plus gros dosage. À l’origine, la mise à disposition des antidotes était prévue dans le cadre de la préparation à la Cop21. Elle apparaît encore plus utile depuis les attentats du 13 novembre.
Une semaine après les attentats de Paris, le Conseil français du culte musulman a appelé les 2.500 mosquées de France à consacrer leur prêche aux évènements tragiques. Différents textes solennels qui condamnent le terrorisme seront lus au cours de la grande prière du vendredi. Pour les imams, le prêche d’aujourd’hui revêt une importance particulière. À Bordeaux, la prière sera suivie d’une marche jusqu’à l’hôtel de ville. À Paris, les musulmans sont appelés à se rassembler ce vendredi après-midi devant la grande mosquée.
L'enquête sur les attentats de Paris révèle la porosité des frontières européennes. Les pays européens, la France en tête, demandent une révision rapide des règles de l'espace Schengen, pour que les contrôles systématiques aux frontières extérieures de l'Union européenne puissent désormais aussi concerner les citoyens européens. À la demande la France, les 28 ministres de l’Intérieur se réunissent à Bruxelles ce vendredi. Une révision des règles de l'espace Schengen est à l’ordre du jour. Tout comme l’adoption rapide d’un fichier de données des passagers aériens. Les frontières de Schengen sont particulièrement fragilisées en Grèce, où le flux de réfugiés désorganise les contrôles. La Bulgarie et la Roumanie, pays hors Schengen mais membres de l’UE, sont aussi pointées du doigt.
Abdelhamid Abaaoud apparait sur les caméras de vidéosurveillance de la station de métro Croix-de-Chavaux à Montreuil quelques minutes après les attaques du Stade de France et les fusillades des 10ème et 11ème arrondissements. La station de la ligne 9 se trouve seulement à 250 mètres des lieux où a été retrouvée la Seat Leon noire qui a servi aux fusillades. Les enquêteurs ont pu déterminer que les frères Abdeslam avaient utilisé cette voiture. Brahim Abdeslam qui l'avait loué, s'est fait exploser boulevard Voltaire. Son frère Salah est toujours activement recherché. Abdelhamid Abaaoud pourrait donc être le troisième membre du commando et avoir lui-même abandonné la voiture.
Guillaume Pepy était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce vendredi matin sur BFMTV et RMC. Le président de la SNCF est revenu sur le déraillement d'une rame TGV d'essais en Alsace. Il a assuré qu'un déraillement semblable d'un TGV commercial était impossible : "quand on fait des essais comme ça on débranche tous les systèmes de sécurité. Dans un TGV commercial on ne peut pas débrancher les systèmes de sécurité". a-t-il déclaré. Guillaume Pepy a estimé qu'"un TGV commercial ne pouvait pas faire d'excès de vitesse, il y a dans les lignes à grande vitesse des systèmes de contrôle automatiques qui arrêtent le TGV dès qu'il quelque chose d'anormal". Il a par ailleurs écarté la piste terroriste comme cause du déraillement.
"Lorsque les services de lutte antiterroriste repèrent quelqu'un qui est à la SNCF, ils ne nous donnent pas la fiche S mais ils donnent l'information que telle ou telle personne doit faire l'objet d'une 'mesure particulière'. On ne licencie pas la personne mais en fonction de son poste, on peut la muter", a déclaré Guillaume Pepy, invité de BFMTV et RMC vendredi. Le directeur de la SNCF a ajouté que le personnel disposant d'une fiche S ne pouvait ni travailler à l'aiguillage, ni conduire un train, ni travailler dans les services de sécurité.
"Dans certains trains, par exemple des trains internationaux, il faudrait que nos personnels de sécurité puissent être armés, ça s'appelle un train marshall", a déclaré vendredi sur BFMTV et RMC, Guillaume Pepy, président de la SNCF.
Alain Bauer était l'invité de BFMTV vendredi matin. Le spécialiste en criminologie s'est déclaré favorable à la création d'un PNR européen, un registre des noms des passagers prenant l'avion: "ce fichier existe mais on le garde précieusement de côté comme si c'était un secret absolu, il ne doit pas avoir de secret absolu quand on prend l'avion" a déclaré Alain Bauer. Il a qualifié les frontières européennes de poreuses : "tout le monde rentre et sort, ou en tout cas, tous ceux qui sont suffisamment organisé pour le faire" a affirmé le spécialiste en criminologie. À l'intérieur de l'espace Schengen, les contrôles des passagers aériens seraient trop limités d'après lui : " quand vous avez un passeport européen une fois sur trois, celui-là n'est pas véritablement passé dans la machine de contrôle" a regretté Alain Bauer.
Une semaine après les attentats, coup de gueule d'un blogueur musulman de Vénissieux, Bassem. Il appelle les musulmans de France à lutter contre les jihadistes dans les quartiers. Son message a été visionné plus de 5 millions de fois en 24 heures. Le jeune homme espère déclencher un sursaut de la communauté musulmane indispensable, selon lui, pour éviter les amalgames. Bassem entend d’ailleurs mettre à profit sa nouvelle notoriété en allant porter sa parole dans les mosquées notamment et tenter d'éviter que des jeunes de quartier se radicalisent.
Le parquet annonce ce vendredi que trois personnes ont été tuées lors de la prise d'assaut de Saint-Denis, et non pas deux. De nombreux hommages ont été rendus ce soir en hommage aux 130 victimes des attentats.
Une cérémonie d'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre était organisée ce jeudi au abords du Stade de France. Suivis par les habitants, le maire de Saint-Denis Didier Paillard et la maire de Paris Anne Hidalgo ont déposé des roses blanches sur les grilles du stade, ainsi qu'une banderole commémorative. Anne Saurat-Dubois était sur place pour BFMTV.
Un enseignant juif a été victime d'une attaque antisémite à Marseille mercredi soir, au lendemain de l'agression d'une jeune femme voilée. Les assaillants se sont revendiqués de Daesh. "Ils m'ont demandé si j'étais juif ou musulman. Je leur ai dit que j'étais juif. Aussitôt, ils m'ont agressé. Ils m'ont mis à terre, proférant des insultes antisémites (…) Ils m'ont montré sur un téléphone portable la photo de Mohamed Merah et un des assaillants a montré son T-shirt qui était à l'effigie du drapeau de l'État islamique", a témoigné la victime.
Dounia Bouzar, directrice générale du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l'islam, était l'invitée de BFMTV ce jeudi. Celle qui a été mandatée pour appuyer les cellules antiradicalité des préfectures par le ministère de l'Intérieur s'est montrée sceptique contre la proposition du gouvernement de créer des centres de déradicalisation. "Il ne faut pas recréer le sentiment d'exaltation du groupe, qui est à l'origine de toutes les idéologies de rupture", a prévenu la spécialiste de la déradicalisation.
