
Iran: Rohani ne va pas arrêter l'enrichissement d'uranium
Le président élu vendredi en Iran est resté ferme sur la question du nucléaire lors de sa première conférence de presse à Téhéran, tout en promettant plus de "transparence".
Le président élu vendredi en Iran est resté ferme sur la question du nucléaire lors de sa première conférence de presse à Téhéran, tout en promettant plus de "transparence".
Le président iranien Hassan Rohani s'est dit contre toute intervention étrangère dans les affaires syriennes, affirmant que la crise syrienne devait être réglée par le peuple syrien, lors de sa conférence de presse.
Bernard Hourcade, chercheur émérite au CNRS et spécialiste du pays, analyse pour BFMTV.com la victoire dès le premier tour de la présidentielle d'Hassan Rohani.
Les pays occidentaux ont formulé l'espoir, samedi, que le nouveau président iranien réponde aux attentes concernant le dossier nucléaire et la Syrie.
On dit d'Hassan Rohani, le nouvel homme fort de l'Iran, qu'il est un "religieux modéré". Mais que peut-il vraiment changer? Décryptage.
Le religieux modéré Hassan Rohani, qui prône davantage de souplesse dans le dialogue avec l'Occident, devient le successeur de Mahmoud Ahmadinejad en remportant l'élection présidentielle dès le premier tour de scrutin samedi.
Selon un décompte effectué dans 65% des bureaux de vote, le modéré Hassan Rohani était largement en tête de l'élection présidentielle iranienne.
Les premiers résultats pourraient être annoncés samedi. Le Conseil des gardiens de la Constitution, chargé de superviser le scrutin, a prévenu que personne n'avait "le droit de se déclarer vainqueur avant".
Les Iraniens votent ce vendredi pour désigner le successeur de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence du pays. Mais ce scrutin, cadenassé par le Guide suprême Ali Khamenei, ne devrait laisser que très peu de chance à une évolution du régime.
Vendredi, les Iraniens vont choisir leur nouveau président. Mahmoud Ahmadinejad, lui, laisse derrière lui un pays affaibli.
Il y a quatre ans Mahmoud Ahmadinejad avait été élu dès le premier tour. En 2013, sur fond de crise économique liée aux sanctions répondant au programme nucléaire du pays, l'ayatollah Khamenei entend marquer le scrutin de son autorité.
Les Iraniens sont appelés aux urnes, vendredi, pour élire le successeur de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence du pays. Mais le profil des principaux candidats et le contrôle exercé sur le scrutin par le Guide suprême, Ali Khamenei, ne laissent que peu de place aux possibilités de changement.
Les Iraniens se rendront aux urnes, vendredi 14 juin, pour désigner le successeur du président Mahmoud Ahmadinejad, qui ne peut pas briguer un troisième mandat. Après quelques désistements, six candidats sont officiellement en lice pour ce scrutin. Portraits.