
Normandie: grève reconduite à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville
Les salariés de la raffinerie se sont prononcés pour la poursuite de leur mouvement qu'ils veulent rendre "plus visible et plus offensif".
Les salariés de la raffinerie se sont prononcés pour la poursuite de leur mouvement qu'ils veulent rendre "plus visible et plus offensif".
Dans le budget 2023, le plafond du crédit d’impôt dont bénéficient les familles qui recourent à ces services a été réévalué de 52%, soit 600 euros de plus par enfant de moins de 6 ans.
L'organisation syndicale a annoncé ce matin la reconduction de la grève au dépôt de carburants de Feyzin dans le Rhône jusqu'à lundi. Plus de 120 salariés du site TotalEnergies participent au mouvement social.
L'organisation syndicale appelle à deux nouvelles journées de mobilisation pour les salaires les 27 octobre et 10 novembre.
Cette proposition demande "la mise en place de négociations sur l'emploi et les investissements, des négociations locales sur les problématiques spécifiques remontées par les grévistes", ainsi que des "garanties sur l'absence de répression vis-à-vis des grévistes". Selon la CGT, la direction aurait refusé cette proposition.
Une nouvelle décision concernent une éventuelle reconduction de la mobilisation sera ainsi prise ce mercredi.
Pour limiter les pertes de pouvoir d'achat des salariés, la CFE-CGC prône l'instauration obligatoire de clause de revoyure lorsque le SMIC est augmenté à deux reprises la même année. Si elles n'empêchent pas les salariés de se mettre en grève, ces clauses favorisent le dialogue social.
Pour ce mardi 18 octobre, quatre organisations syndicales, la CGT, Force Ouvrière, FSU et Solidaires, ont appelé à une journée de mobilisation interprofessionnelles. Elles réclament des hausses de salaires et protestent contre les réquisitions de salariés. Suivez cette journée dans ce live.
Depuis plusieurs jours, l'appel à la mobilisation interprofessionnelle lancée par plusieurs organisations syndicales pour le mardi 18 octobre trouve un écho croissant. BFM Business fait le point sur les différents secteurs qui seront touchés.
Le président du Medef appelle à "passer aux réquisitions", estimant que le mouvement chez TotalEnergies "n'est pas une grève normale".
Le ministre des Comptes publics a estimé ce dimanche que "quelques syndicalistes" donnaient "parfois l'impression de s'assoir sur les intérêts de millions de Français".
La mobilisation pour les salaires à l'appel de la CGT se poursuivait ce dimanche sur les cinq sites de TotalEnergies. Elle devrait durer au moins jusqu'à mardi.
Déjà prolongée jusqu'à mardi et mercredi dans les raffineries de Normandie et de Donges, la grève a été reconduite dans les trois autres sites de TotalEnergies, a annoncé la CGT ce samedi.
Les salariés grévistes de TotalEnergies ont reconduit leur mouvement ce samedi sur l'ensemble des sites du groupe pétrolier. Selon le ministère de la Transition énergétique, 27,3% des stations rencontrent encore des diffcultés d'approvisionnement.
Selon le groupe pétrolier Esso-ExxonMobil le retour à la production devrait revenir à la normale d'ici "deux à trois semaines".
Le tribunal administratif a jugé que "le préfet du Nord n'a pas porté au droit de grève une atteinte grave et manifestement illégale".
Le retour "à une situation de marche normale" dans les deux raffineries Esso-ExxonMobil prendra "deux à trois semaines", indique le groupe.
Alors que Philippe Martinez (CGT) appelle à l'extension du conflit, par des grèves dans les autres entreprises, publiques comme privées, Laurent Berger (CDFT) met en avant les vertus du dialogue et de la négociation. En ligne de mire: les élections professionelles dans la fonction publique.
Face aux réquisitions dégainées par le gouvernement pour contrer la grève dans l'industrie pétrolière, la CGT parie sur une extension du mouvement en faveur des hausses salariales.
Alors que le gouvernement a renouvelé ses appels à une levée des blocages des raffineries et des dépôts dans la matinée de mardi, les salariés de TotalEnergies ont voté en faveur d'une reconduction de la grève, tout comme ceux d'Esso-ExxonMobil.
Pour mettre fin aux grèves qui provoquent des ruptures dans 15% des stations-services, le gouvernement demande aux pétroliers de sortir le carnet de chèques.
Selon une étude de l'Ifop, 66% des salariées françaises seraient favorables à la mise en place d'un congé menstruel en entreprise.