Cyclistes et utilisateurs de trottinettes sensibilisés aux gestes de sécurité à Châtellerault

Trottinette et vélos dans Paris (image d'illustration). - AFP
Les utilisateurs de vélos, trottinettes, skateboards ou encore gyropodes étaient au cœur, depuis le 7 octobre, d'une opération inédite organisée par la préfecture de la Vienne. Les usagers de modes de transport doux ont ainsi fait l'objet d'une série de contrôles routiers de grande ampleur à Châtellerault mais en parallèle, ceux qui ont été verbalisés pour des manquements à la sécurité ont pu, s'ils le souhaitaient, participer à des ateliers de sensibilisation aux risques.
"Il est très important de prendre en compte le vrai engouement pour ce type de transport à l'heure actuelle" explique Judicaële Ruby, sous-préfète de Châtellerault, citée par France Bleu Poitou. "Il y a plus d'accidents de la route avec des blessés graves et des accidents mortels" poursuit-elle. L'an dernier, dans la Vienne, 118 accidents impliquaient en effet des trottinettes.
Oreillettes, portable, circulation sur les trottoirs: les comportements à bannir
Cette opération "carton jaune" s'est clôturée le 9 novembre dernier avec la journée d'ateliers au cours de laquelle une trentaine de participants ont pu mesurer in situ l'importance de ne pas prendre les règles de sécurité à la légère. Évaluation des risques liés aux angles morts, premiers secours, conseils vestimentaires pour être plus visible, règles de bienséance pour une bonne cohabitation avec les autres usagers de la route.
Les mineurs n'étaient pas en reste, avec la présence de plusieurs lycéens. L'un d'eux raconte avoir fait "l'erreur de mettre un écouteur sur la voie publique" pour son GPS. Il ne la commettra plus, promet-il:"Il faut faire plus attention aux gens qu'il y a autour de nous pour justement qu'il ne nous arrive rien".
Le port d'oreillette n'est pas le seul geste à bannir. Le portable utilisé pendant la conduite, le non-respect des feux rouges, la circulation sur les trottoirs, notamment, ont aussi été pointés. Anaïs, 22 ans, cochait à peu près toutes les cases au moment de sa verbalisation: "J'étais à trottinette électrique sur un trottoir avec le téléphone à la main, les écouteurs. J'en étais à 300 euros si je ne venais pas aujourd'hui".