Valérie Trierweiler, Miss France et M. Pokora, parrains des "Pères Noël verts" du Secours populaire

Pour garnir le sapin de familles défavorisées, le Secours populaire a lancé lundi sa campagne des Pères Noël verts. L'ex-première dame Valérie Trierweiler était présente avec Miss France, l'une des marraines de l'événement.

Valérie Trierweiler, marraine du Secours populaire depuis des années, était évidemment présente lundi soir. L'ex-première dame, accompagnée de Camille Cerf, fraîchement élue Miss France 2015 et du chanteur M. Pokora, a assisté au lancement de la campagne de Noël du Secours populaire.

"Non seulement des enfants n'ont pas de jouets, mais ils n'ont pas de quoi fêter Noël avec leur famille. On le voit, les chiffres de la précarité ne cessent d'augmenter. Je suis une des marraines parmi d'autres marraines et je suis aussi une des bénévoles parmi d'autres bénévoles", a-t-elle expliqué.

Valérie Trierweiler a aussi affirmé qu'elle continuerait, l'année prochaine, à reverser une partie des droits de son livre, Merci pour ce moment, à l'association.

Un Noël "digne" pour les familles qui n'en ont pas les moyens

Cadeaux, jouets, repas, les "Pères Noëls verts" du Secours populaire ont garni le sapin de 175.000 familles en 2013. L'association souligne qu'en 2012, un "Noël de fête" a pu être offert à 156.560 enfants, 170.940 familles et 17.700 personnes âgées. En plus des cadeaux traditionnels, des places de concert sont aussi distribuées, notamment par le chanteur M. Pokora.

"En presque dix ans sur chaque tournée, j'essaye d'inviter des familles, d'inviter des jeunes, d'inviter des gens qui n'ont pas les moyens de venir voir des spectacles."

Quelque 80.000 bénévoles sont à pied d'œuvre pour cette nouvelle campagne des Pères Noël verts. "Dépôts de tirelires chez les commerçants, participation à des stands paquets-cadeaux à la sortie des grands magasins, collectes de denrées alimentaires festives ou organisation d'arbres de Noël", les manières de s'engager sont nombreuses, souligne le Secours populaire sur son site Internet. Pour Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, la présence des "bonnes volontés", bénévoles anonymes ou personnalités est indispensable.

"Nous essayons de faire en sorte qu'il y ait beaucoup d'argent qui soit collecté parce que si c'est le nerf de la guerre c'est aussi le nerf de la solidarité, et dans le même temps qu'il y ait aussi beaucoup de bonnes volontés qui viennent avec nous".

Cela fait maintenant 70 ans que le Secours populaire vient en aide aux plus défavorisés.

D. N. avec Igor Sahiri