Rentrée scolaire: des établissements parisiens déjà en grève

Le 04/09/2013 à 07h47 - mis à jour le 04/09/2013 à 09h47

24h après la rentrée scolaire, des établissements parisiens se sont déjà mis en grève pour protester contre la réforme des rythmes scolaires. - -

Il n’aura pas fallu attendre très longtemps avant la première grève des enseignants. A peine une journée après la rentrée des classes, les deux syndicats FO et SUD, dénoncent la réforme des rythmes scolaire, « mise en place à la va-vite ».

A peine rentrés, déjà en grève ! Premier mercredi matin à l'école pour une partie des élèves de primaire et maternelle. Et déjà, première grève dans les écoles parisiennes. Mouvement à l'appel du syndicat SUD éducation et FO (syndicats minoritaires) qui parlent d'une réforme du rythme scolaire « mise en place à la va-vite ». Un rassemblement est prévu à 8h45 devant le rectorat, pour à nouveau faire entendre le désaccord des syndicats au sujet de cette nouvelle organisation. Une démarche symbolique à en croire les grévistes.

« Pas deux jours qui se ressemblent »

Jean-François Fontana est délégué syndical SUD Éducation. Il sera au rectorat pour la manifestation. S’il continue de s’opposer à la réforme des rythmes scolaires, c’est qu’il pense que ce n’est vraiment pas une bonne chose pour les enfants. « Dans le dispositif parisien qui a été imposé, il n’y a pas deux jours scolaires qui se ressemblent. Le lundi c’est de 8h30 à 16h30, le mardi c’est seulement jusqu’à 15h et le mercredi seulement jusqu’à 11h30. En matière de structuration du temps c’est une aberration et en particulier pour les plus jeunes pour qui ça doit être un objectif de structurer le temps. Là, ils seront incapables de se repérer. La mairie et le rectorat ont imposé un rythme absolument aberrant ».

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25,8 millions d'euros pour l'aménagement des rythmes scolaires

137 000 écoliers parisiens travailleront le mercredi de 8h30 à 11h30 et finiront les cours à 15h les mardis et vendredis, avec possibilité de participer à des activités gratuites jusqu'à 16h30. Pour parer aux besoins, Paris a créé 1 500 postes d'animateurs et la mairie de Paris a engagé 25,8 millions d'euros pour l'aménagement des rythmes scolaires. Au total, le retour à la semaine de 4,5 jours dans la capitale coûtera quelque 50 millions d'euros contre les 20 prévus initialement.

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