Violences en marge de la manifestation contre le g20 à toronto

Policiers anti-émeutes déployés dans les rues de Toronto. Des anarchistes vêtus de noir, protestant contre la tenue du sommet du G20 à Toronto, ont endommagé samedi plusieurs devantures de vitrines des rues de la ville canadienne, avant de mettre le feu à - -
TORONTO (Reuters) - Des anarchistes vêtus de noir, protestant contre la tenue du sommet du G20 à Toronto, ont endommagé samedi plusieurs devantures de vitrines des rues de la ville canadienne, ainsi qu'une voiture de police.
Les manifestants, masqués ou cagoulés, ont fait voler en éclats les vitrines de nombreux magasins, dont celle d'une banque et d'un café de l'enseigne Starbucks, avant de mettre le feu à un véhicule de police.
Au cours de ces violences, deux cars appartenant à des médias couvrant l'événement ont été également endommagés.
Une porte-parole des services d'urgence a déclaré qu'au moins trois personnes avaient été blessées mais que ces dernières n'avaient pas pu recevoir de soins, les équipes de secours n'ayant pas pu les atteindre en raison de la manifestation.
Malgré un après-midi pluvieux, quelques milliers de personnes s'étaient donné rendez-vous dans les rues de la ville, dont la police avait bouclé le centre, pour des raisons de sécurité.
La plupart des manifestants ont défilé de manière pacifique, avant qu'une poignée d'entre eux, habillés de noir et masqués, ne lancent des balles de golf et d'autres objets en direction de la police, ont rapporté des chaînes de télévision.
L'organisation par le Canada d'un G8 suivi d'un G20, le premier dans un complexe hôtelier de l'Ontario au bord d'un lac, le second dans la foulée à Toronto, a provoqué localement une vive polémique en raison de son budget.
Celui-ci a été estimé à plus d'un milliard de dollars canadiens (près de 800 millions d'euros), dont 930 millions pour les seules dépenses de sécurité.
Pav Jordan, Olivier Guillemain pour le service français