Serge Atlaoui: deux marches de soutien à Paris et Metz

Une manifestation à Paris en soutien à Serge Atlaoui - Capture BFMTV
Des rassemblements pour demander la clémence de l'Indonésie, et l'arrêt des exécutions. Deux marches de soutien à Serge Atlaoui, ce Français de 51 ans condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, étaient organisées ce samedi après-midi à Paris et Metz.
La première de ces deux manifestations a débuté à 15 heures à Paris, en présence notamment de sa sœur Nathalie Atlaoui et de son avocat Richard Sédillot. Près de 200 personnes y ont participé.
Une deuxième manifestation a eu lieu à Metz -la ville d'origine de Serge Atlaoui- à 17h30, à l'initiative de l'un de ses frères, André Atlaoui. Environ 300 personnes s'y sont rassemblées.
Un "petit sursis" selon Nathalie Atlaoui
Ces deux rassemblements intervenaient peu après l'annonce du retrait à la dernière minute du nom du Français de la prochaine liste des condamnés à exécuter, après d'intenses pressions diplomatiques de Paris.
"C’est un petit sursis, a déclaré la sœur du condamné à mort, Nathalie Atlaoui, en direct sur BFMTV depuis le rassemblement organisé à Paris. "On ne sait pas ce qu’il peut se passer après cette première vague d’exécutions, a-t-elle poursuivi. Donc, on reste très prudent. Donc, c’est un petit ouf de soulagement, mais on reste très prudent".
Nathalie Atlaoui a ensuite lancé un appel à la mobilisation:
"Savoir que nous ne sommes pas seuls, que nous avons le soutien de citoyens, cela nous permet de garder espoir, et de continuer à se battre", a déclaré Nathalie Atlaoui.
"Tout reste à faire"
"C’est un signe d’espoir aujourd’hui", a par ailleurs déclaré Me Richard Sédillot, l'avocat de Serge Atlaoui, depuis le rassemblement de soutien parisien. "C’est un soulagement pour nous, mais tout reste à faire", a-t-il ajouté. "Une annonce de condamnation peut intervenir la semaine prochaine", a-t-il prévenu, inquiet.
"Serge Atlaoui , cette nuit, s’est réveillé pour préparer son sac, pensant qu’il allait, lui aussi, être exécuté" a raconté le conseil. "Il a vu partir ses compagnons d’infortune, vous imaginez la torture qu’il a vécue" a-t-il poursuivi.