Loomis: la salariée en fuite avec 256.000 euros arrêtée en Turquie

La police n'a pas encore mis la main sur la salariée, partie avec un butin plutôt conséquent. - Jean-François Verhaegen - AFP
Ils n'auront pas pu profiter bien longtemps de leur larcin. Une salariée de la société de transport de fonds Loomis a pris la fuite, avec son conjoint, après avoir dérobé près de 256.000 euros à la compagnie, le 11 octobre dernier.
Or, révèle Europe 1, le couple de fugitif a été arrêté dans la foulée, deux jours plus tard, en Turquie, à la frontière bulgare. Une arrestation qui est intervenue alors qu'en France le vol n'avait pas encore été constaté.
Un vol découvert quelques jours plus tard
Le vol aurait eu lieu le 11 octobre mais n'a été découvert que quelques jours plus tard par la société, déjà marquée par le vol spectaculaire en novembre 2009 de 11,6 millions d'euros par un convoyeur de fonds, Toni Musulin, condamné depuis à cinq ans de prison.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la salariée, employée dans les locaux du site d'Arcueil, dans le Val-de-Marne, de la société, serait parvenue à dérober une caissette de billets en les glissant discrètement dans son sac à main, à l'intérieur du vestiaire. Avant de prendre la fuite, elle aurait remplacé les billets dans la caissette par des blocs de papier.
Une ancienne policière ou gendarme?
"Cette personne était employée par Loomis depuis peu", a précisé la source proche de l'affaire, qui évoque une "erreur de procédure" au sein de la société. Cette personne a pris la fuite "et est actuellement recherchée", a-t-elle ajouté.
Une information judiciaire pour "vol par salarié" a été ouverte le 15 octobre à Créteil, après la découverte du forfait, a confirmé une source judiciaire. Selon cette source, qui évoque un butin "d'environ 260.000 euros", la salariée de Loomis pourrait se trouver à l'étranger.
D'après la source proche de l'affaire, la salariée pourrait être une ancienne policière ou gendarme, et travaillait en CDD chez Loomis. "Pour travailler dans le groupe, normalement, il faut un certificat de qualification professionnelle. Mais les anciens policiers et gendarmes bénéficient d'une équivalence", a commenté cette source.