« L'ordre de mobilisation » d'Hollande à la France

« Réformer, réunir et réussir », tel est « l'ordre de mobilisation » pour la France qu'a fixé François Hollande, dans un discours à l’Élysée prononcé à l'occasion du lancement des commémorations du centenaire de la guerre 14-18.

François Hollande a fixé jeudi au pays comme « ordre de mobilisation » la nécessité de « réformer, réunir et réussir », dans un discours lançant les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale. « Réformer, réunir, réussir: voilà l'ordre de mobilisation que nous pouvons délivrer », a lancé le chef de l'Etat dans un discours sur les deux guerres mondiales tenu devant de nombreux ministres et personnalités politiques de la majorité comme de l'opposition. « Pour cela, la France doit avoir confiance en elle-même, en son histoire, en ses forces, en ses capacités, en ses atouts, en son destin », a précisé François Hollande.

« Ces commémorations nous obligent à faire avancer la France »

« Elle peut souffrir, traverser des épreuves, d'une nature différente, elle peut connaître des divisions, elle peut avoir aussi des défis à relever, mais elle est la France », a fait valoir le président de la République. « Et c'est cette confiance qui doit nous inspirer dans ces commémorations », a-t-il expliqué. « Parce que ces commémorations nous obligent à faire avancer la France, construire l'Europe et préserver la paix », a conclu le président de la République.

« Un très beau discours »

Une fois n’est pas coutume, le président de l’UMP, Jean-François Copé a tenu à saluer « un très beau discours ». « Dieu sait s'il m'arrive de m'opposer très vigoureusement à la politique qu'il conduit mais je veux dire que ce moment était un moment important de rassemblement et je trouve que le président a trouvé les mots à travers l'évocation qu'il a faite de cette tragédie », a dit le patron de l'UMP.

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Le président François Hollande a annoncé jeudi que les 72 pays belligérants de la première guerre mondiale étaient invités au prochain défilé du 14 juillet et que le président allemand viendrait en France pour commémorer l'entrée en guerre le 3 août.

La rédaction avec AFP