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"Je ne regrette absolument pas", assure Richard Trinquier le maire de Wissous

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Le maire de Wissous Richard Trinquier, qui doit être jugé en octobre pour avoir sorti un sabre lors d'une altercation avec des gens du voyage, a assuré ce mercredi ne pas regretter son geste.

Deux mois après son altercation avec des gens du voyage où il avait été filmé un katana à la main, Richard Trinquier, le maire de Wissous (Essonne) s’est exprimé pour la première fois ce mercredi. Il a assuré ne pas regretter son geste sur le plateau de BFM Paris.

"Je ne regrette absolument pas. Les seules choses véhiculées ont été les informations des gens du voyage. Les maires sont totalement abandonnés et agressés par les gens du voyage. J’ai moi-même été agressé à l’arme blanche et au fusil", a-t-il assuré.

Il a reconnu qu’utiliser un katana pouvait choquer, arguant cependant que c’était "dans sa culture", étant d'origine asiatique. "Je comprends que cela soit choquant, mais trois semaines auparavant j’avais été menacé à l’arme blanche. Nous avons prévenu la police à trois reprises et c’est la première fois que la police nationale a refusé de venir".

"La police municipale n'a fait que son travail"

Pour lui, le choix de l’arme était adapté à la situation. Il s’en est emparé après avoir été prévenu par les policiers municipaux que la police nationale n’était pas sur place: "Quand je suis arrivé, les gens du voyage avaient des armes blanches à la main et se sont précipités sur moi", a-t-il ajouté.

Quelques jours après l’incident, la préfecture de l’Essonne avait pris la décision de désarmer la police municipale de Wissous: "C’est complètement absurde, la police municipale n’a fait que son travail. J’ai été mis en joue par quelqu’un et un policier qui m’accompagnait a fait une sortie d’arme pour me protéger". Il dénonce également la "déliquescence totale de l’Etat", face à la situation des maires confrontés aux gens du voyage.

Le 8 avril dernier, Richard Trinquier avait été filmé lors d’une altercation face à des gens du voyage. Il était armé d’un katana, (un sabre japonais), s’opposant à l’arrivée de caravanes sur un terrain municipal. Il doit être jugé devant le tribunal correctionnel d’Evry en octobre pour "violences avec arme en état d’ivresse".

G.D.