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Fracture dorsale, contusions pulmonaires... Il survit à une chute de 200 mètres dans les Pyrénées

Un hélicoptère du peloton de gendarmerie de haute-montagne (Illustration)

Un hélicoptère du peloton de gendarmerie de haute-montagne (Illustration) - Iroz Gaizka - AFP

Un alpiniste a fait une chute de 200 mètres alors qu'il arpentait le plus haut sommet des Pyrénées, le pic d'Aneto.

Un miraculé. Michel Rognon, un alpiniste et coach sportif de 35 ans, a survécu à une chute de 200 mètres alors qu'il arpentait le plus haut sommet des Pyrénées, le pic d'Aneto, culminant côté espagnol à quelque 3.400 mètres d'altitude, raconte Ici Gard Lozère (anciennement France Bleu).

C'est en voulant rattraper son blouson que le sportif a trébuché, dérapé et chuté dans un glacier du massif.

"Là, je sens que c'est catastrophique. Je tombe. Je tombe, je tombe, je ne peux me retenir, je prends de la vitesse. Je commence à tourner sur moi-même. Je me cogne violemment la tête. Je me dis que le prochain coup, je suis mort", se remémore-t-il au micro de la radio locale.

Fractures et contusions

Blessé, il parvient miraculeusement à rejoindre à pied un refuge à proximité, où il est pris en charge avant d'être héliporté au CHU de Montpellier. Bilan: "une fracture dorsale", "des contusions pulmonaires", "des contusions au niveau de l'intestin" et "quatre points de suture". Mais la vie sauve. Loin d'être traumatisé, Michel Rognon explique avoir prévu de se lancer dans l'ascension du mont Blanc à l'été 2025.

Mercredi 1er janvier, côté français des Pyrénées, deux randonneuses sont mortes après une chute de 300 mètres à quelques heures d'intervalle, près du pic de Cagire. Un matériel inadéquat serait potentiellement en cause.

Lucie Valais Journaliste BFMTV