Violences à la fac de Montpellier: l'ex-doyen et le prof mis en cause suspendus

Le doyen démissionnaire et le professeur de droit mis en cause ont été placés en garde à vue mercredi.

Le doyen démissionnaire de l'université de Montpellier et le professeur de droit mis en cause "vont être suspendus de leurs fonctions" après les violences survenues dans l'enceinte de l'établissement, annonce Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, sur franceinfo.

Les deux hommes ont été placés en garde à vue mercredi. Ils ont été mis en cause par des victimes et des témoins des violences perpétrées par des hommes cagoulés et armés de bâtons, qui ont chassé des étudiants occupant un amphithéâtre de l'université, dans la nuit du 22 au 23 mars. D'autres enseignants ont été désignés comme figurant parmi les agresseurs.

Les conclusions de l'enquête connues à la fin de la semaine

Frédérique Vidal évoque des "faits inadmissibles", qui ont suscité "beaucoup d'émotion dans la communauté universitaire". Une enquête administrative a été ouverte lundi, et ses conclusions "seront rendues à la fin de la semaine". La ministre souhaite que "toute la lumière soit faite", que "toutes les responsabilités soient établies" et que "toutes les sanctions puissent être prises".

Elle a également rappelé qu'il y avait "deux lignes rouges" à ne pas franchir:

"pas de violence dans les établissements, ce sont des lieux où l'on doit apprendre à débattre avec des arguments et non pas débattre avec de la violence. Et puis faire en sorte que l'année universitaire se termine et que les examens aient lieu dans les meilleures conditions".

A. K.