Dans un collège public de Toulouse, les parents pour le retour de la blouse

Interrogés pour savoir s'ils souhaitaient l'instauration d'une blouse ou d'une tenue unique pour leurs enfants, les parents d'élèves du collège Fermat de Toulouse se sont prononcés aux deux-tiers pour cette idée. Une réflexion qui va se poursuivre jusqu'à ce printemps.

C'est un vote interne qui risque de faire beaucoup de bruit à l'extérieur. Les parents d'élèves du collège Fermat de Toulouse, le plus vieux de la ville, se sont exprimés en majorité pour le retour du port obligatoire de la blouse au sein de l'établissement. En l'état, rien n'est encore fait, de nouvelles discussions doivent se poursuivre jusqu'à ce printemps. Mais le symbole est fort. Explications.

Tout a commencé, comme l'a rapporté il y a peu la Voix du Midi, par un courrier envoyé en juin 2014 aux familles des enfants inscrits dans l'établissement pour la rentrée 2014, dans lequel il leur était demandé s'ils étaient pour ou contre "le port d'une blouse ou d'une tenue vestimentaire commune à tous les élèves". Une idée qui a germé au cours d'un Comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC). Et qui a décidément convaincu du monde.

Une proposition de la part des élèves eux-mêmes 

"Globalement, les parents d’élèves du collège Fermat ont répondu favorablement à la question et souhaitent que la réflexion se poursuive sur le sujet", a ainsi indiqué Sylvie Combes, la représentante de la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves pour le collège Fermat, toujours citée par la Voix du Midi.

Dans La Dépêche du Midi, elle précise même que ce sont "les élèves eux-mêmes, par l'intermédiaire du CESC, qui existe dans tous les établissements, qui avaient émis cette proposition". Elle poursuit: "au sein de la population du collège, dont la mixité sociale s'est accentuée ces dernières années, certains enfants souffrent parce qu'ils ne peuvent pas s'habiller avec des vêtements de marque. Les représentants des enfants au CESC ont donc proposé cette mesure, pour gommer les inégalités sociales", justifie Sylvie Combes.

Jé. M.