Collèges et lycées: seuls les non-vaccinés auront cours à distance si un cas de Covid est détecté

Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, à l'issue du conseil des ministres du 30 juin 2021 - Ludovic MARIN © 2019 AFP
Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a dévoilé ce mercredi, au micro de France Info, une partie du protocole sanitaire qui sera en place à la rentrée dans l'Éducation nationale.
Parmi les mesures annoncées, une nouveauté importante pour les collégiens et les lycéens: si un cas de contamination est recensé dans une classe, les élèves non vaccinés devront poursuivre les cours à distance durant 7 jours, tandis que les élèves vaccinés pourront rester en présentiel.
Concernant les écoles primaires, "nous maintenons la règle de l'année" scolaire écoulée, a-t-il ajouté, se disant "assez sûr que cette année nous aurons moins de perturbations".
Des centres de vaccination déployés près des établissements scolaires
Pour tendre vers un taux de vaccination maximal dans le secondaire, "6000 à 7000 centres de vaccination" seront déployés à partir de la rentrée "dedans ou à côté" des établissements scolaires.
Le protocole sanitaire pour 2021-2022 a été publié mercredi matin sur le site de l'Education nationale et comprend "quatre scénarios en fonction de quatre degrés de circulation du virus", a précisé Jean-Michel Blanquer.
"Dans le scénario le plus léger vous n'avez plus de masque à l'école primaire, je crains que ce ne soit pas ce scénario-là à la rentrée", s'est-il avancé, précisant que "cela reste notre boussole de maintenir ouvert le système scolaire".
Le ministre de l'Education a par ailleurs de nouveau refusé l'idée d'imposer un pass sanitaire pour entrer à l'école et la vaccination obligatoire pour les enseignants, comme elle l'est pour certaines professions.
"A ce stade ça ne nous paraît pas indispensable. Le pourcentage de professeurs se vaccinant est très important, je pense que ça a dépassé les 80%", a-t-il souligné. "Il faut que ce chiffre aille le plus possible vers 100% pour que nous ne devions pas aller vers l'obligation vaccinale, c'est le dernier recours. Si le pourcentage est trop faible de professeurs vaccinés, on devrait aller vers cela", a toutefois poursuivi le ministre.