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Bac 2015: une faute dans l'énoncé d'histoire-géographie

Une erreur s'est glissée dans la légende de la photo du sujet d'histoire-géographie du bac 2015.

Une erreur s'est glissée dans la légende de la photo du sujet d'histoire-géographie du bac 2015. - BFMTV

Plusieurs erreurs se sont glissées dans l'épreuve d'histoire-géographie du bac L et ES, la semaine dernière. Mais le ministère de l'Education nationale estime qu'elles ne nuisent pas à la compréhension de la consigne.

C'est un couac dont l'Education nationale aurait pu se passer: dans les sujets de l'épreuve d'histoire-géographie du bac, sur laquelle les lycéens des séries L et ES ont planché jeudi 18 juin, figure une faute, relève Le Monde.

Le document, intitulé "Les chemins de la puissance: les Etats-Unis et le monde à la fin des années 1960", présente une erreur dans la légende d'une photo proposée dans l'étude de documents. La légende en question décrit une photo "prise par l'Américain Neil Armstrong, commandant de la mission de la NASA Apollo 11 (nuit du 20 au 21 juillet 1969)".

C'est dans la légende de cette photo qu'une faute s'est glissée.
C'est dans la légende de cette photo qu'une faute s'est glissée. © Ministère de l'Education nationale

Or le cliché date en fait de décembre 1972, à l'occasion de la dernière mission lunaire américaine, Apollo 17. "Cela change quand même 'légèrement' le contexte de la puissance à l’échelle mondiale des États-Unis à la fin des années 1960', constatent les deux professeurs de l'association Les Clionautes, à l'origine de la découverte. Quant à l'astronaute qui salue le drapeau américain, il ne s'agit pas de Buzz Aldrin mais d'Eugene Cernan. 

Une "faute humiliante"'

Les deux enseignants, en poste à Paris et Béziers, ont d'ailleurs relevé deux autres erreurs: la chanson I feel like I'm fixing to die, dont le sujet indique qu'elle est chantée "pour la première fois à Woodstock" en 1969, date en fait de quatre ans auparavant et a été interprétée à de multiples reprises entre 1965 et 1969. Et elle n'a jamais été "interdite de diffusion" aux Etats-Unis...

L'un d'eux, Bruno Modica, dénonce "une faute humiliante pour la profession et dangereuse pour les élèves". Au ministère, on admet une erreur mais on estime aussi qu'elle "ne pénalise pas les élèves, car elle ne nuit pas à la compréhension du sujet". La faute ne devrait donc pas avoir de conséquences sur l'épreuve.

A. K.