Deux tiers des Français défavorables aux animaux sauvages dans les cirques, selon un sondage

D'après une enquête OpinionWay, si 49% des répondants estiment que les animaux sauvages sont bien traités dans les cirques, 71% jugent que leurs impératifs biologiques ne sont pas respectés.

Environ deux tiers des Français, qui globalement fréquentent peu le cirque (10 % d'entre eux ont assisté à une représentation au cours des deux dernières années) sont défavorables à la présence d'animaux sauvages, révèle ce mardi une enquête OpinionWay.

Dans ce sondage réalisé début octobre et commandé par des ONG de protection animale (SPA, Fondation Brigitte Bardot et Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences), 65% des personnes interrogées se disent "défavorables" à la présence d'animaux sauvages dans les spectacles de cirque. Parmi elles, 28% y sont plutôt défavorables et 37% y sont tout à fait défavorables.

À l'inverse, 34% se montrent favorables à leur présence (26% plutôt favorables, 8% tout à fait favorables).

Le cirque incompatible avec les besoins naturels des animaux

Les personnes interrogées sont partagées concernant le traitement des animaux. À la question "Les animaux sauvages sont-ils bien traités dans les cirques?", 49% des Français estiment que oui et autant pensent le contraire, même si 71% jugent que leurs impératifs biologiques ne sont pas respectés.

Par ailleurs, 75% des sondés ne sont pas d'accord avec l'affirmation selon laquelle "les transports fréquents sont compatibles avec le rythme de vie et les comportements naturels des animaux". Les trois quarts pensent en outre que l'hébergement des animaux n'est pas compatible avec les besoins naturels des espèces.

Plus généralement, 56% des sondés pensent que l'avenir du cirque se fera sans animaux sauvages, quand 18% sont convaincus du contraire. Un quart sont sans opinion.

Cette étude OpinionWay a été réalisée en ligne du 9 au 10 octobre 2019 sur un échantillon de 1027 répondants, représentatif des Français de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.

Ju. M. avec AFP