Des pub anti-IVG installées sur des abribus, JC Decaux dénonce un affichage illégal

La publicité anti-IVG publiée dans Le Figaro le 12 janvier dernier - Twitter Laurence Rossignol @laurossignol
Les publicités anti-IVG collées ce matin sur des abribus parisiens sont les mêmes que celles publiées dans plusieurs titres de la presse française, le 12 janvier dernier. Mais cette fois, il s'agit d'un acte de "vandalisme" selon JCDecaux l'entreprise gestionnaire des abris .
Un affichage sauvage
Sur ces affiches on peut voir une mère s'adressant à sa fille qui lui apprend qu'elle enceinte: "Ma fille je ne te laisserai pas (ruiner ta vie avec ce type...)". Ou encore, un médecin s'adressant à sa patiente: "C'est une courte intervention (pour une longue dépression)". Toutes font référence à l'interruption volontaire de grossesse et font la promotion d'une marche anti-IVG, baptisée "Marche pour la vie" qui aura lieu à Paris le 22 janvier prochain.
Interpellée sur Twitter par les internautes, l'entreprise JCDecaux a assuré que ces "affiches posées illégalement sur nos mobiliers sont actuellement retirées par nos équipes", tout en précisant qu'elle va porter plainte. Auprès de LCI, une porte-parole du groupe estime que "c'est du vandalisme".
En décembre, les députés avaient adopté un texte élargissant le délit d'entrave à l'IVG au numérique. Depuis plusieurs mois, des collectifs comme Les Survivants multiplient les campagnes de communication anti-avortement.