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Société

100 personnalités lancent un appel contre le "séparatisme islamiste"

Alain Finkielkraut a été pris à partie ce samedi lors de la manifestation parisienne des gilets jaunes.

Alain Finkielkraut a été pris à partie ce samedi lors de la manifestation parisienne des gilets jaunes. - AFP

Finkielkraut, Kouchner, Tesson, Queffelec, Ferry... Des intellectuels dénoncent "un danger (qui) menace la liberté", un "apartheid d'un nouveau genre".

Cent intellectuels de tous bords dénoncent "le nouveau totalitarisme islamiste", dans une tribune intitulée: "Non au séparatisme islamiste", publiée mardi par Le Figaro. "Ce ne sont pas nos affinités qui nous réunissent, mais le sentiment qu'un danger menace la liberté en général et pas seulement la liberté de penser", préviennent les cent qui vont d'Alain Finkielkraut à Bernard Kouchner en passant par Sylvain Tesson, Yann Queffelec, Luc Ferry, Françoise Laborde ou encore Élisabeth Lévy.

"Le nouveau totalitarisme islamiste cherche à gagner du terrain par tous les moyens et à passer pour une victime de l'intolérance", affirment-ils en expliquant avoir "pu observer cette stratégie lorsque le syndicat d'enseignants SUD Éducation 93 proposait il y a quelques semaines un stage de formation comportant des ateliers de réflexion sur le 'racisme d'État' interdits aux 'Blanc.he.s'."

Contre la "conquête politique et culturelle de l'islamisme"

Ils s'insurgent contre cet "apartheid d'un nouveau genre qui est proposé à la France". "Comment ne pas voir que la laïcité protège aussi les religions minoritaires?" s'interrogent-ils tout en assurant que ce "nouveau séparatisme (...) est en réalité l'arme de la conquête politique et culturelle de l'islamisme".

Ces personnalités d'univers et de convictions éloignés les uns des autres s'accordent à penser que "l'islamisme veut être à part car il rejette les autres, y compris les musulmans qui ne partagent pas ses vues."

Tous disent vouloir vivre dans "un monde complet où les deux sexes se regardent sans se sentir insultés par la présence de l'autre(...) où les femmes ne sont pas jugées inférieures par nature (...) où les gens peuvent se côtoyer sans se craindre (...) où aucune religion ne fait la loi".

D. N. avec AFP