Intrusion à Fessenheim: la protection des centrales bientôt renforcée

Philippe Martin a confirmé l'arrêt définitif de la centrale de Fessenheim à la fin 2016. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
L'opération coup de poing de Greenpeace a fait réagir en haut lieu. Et rapidement. La protection des centrales nucléaires françaises va être renforcée, a annoncé mardi le ministère de l'Ecologie et de l'Energie, à la suite de l'intrusion dans la matinée de militants de Greenpeace dans la centrale de Fessenheim, dans le Haut-Rhin. "Le gouvernement travaille au renforcement de la protection des sites" nucléaires, indique le ministère dans un communiqué.
Le ministère précise que les installations nucléaires seront désormais considérées comme "zones nucléaires à accès réglementé", ce qui va permettre de prendre des mesures de protection supplémentaires autour du site et d'accroître les capacités de surveillance (renseignement).
Plus de "protection physique"
Aux opérateurs, le ministère va demander "de renforcer la protection physique des zones les plus sensibles au sein de leurs installations nucléaires", par exemple via des "barrières à haut voltage".
Dans le communiqué, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Philippe Martin, confirme l'arrêt définitif de la centrale de Fessenheim à la fin 2016 et l'engagement de son démantèlement en 2018/2019.
Mardi matin, quelques dizaines de militants de Greenpeace se sont introduits dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Fessenheim pour dénoncer le manque de sécurité des centrales vieillissantes et réclamer une transition énergétique plus ambitieuse.