Vaccination: pour Véran, hors de question de ralentir la cadence après l'accélération de ce week-end

Le coup d'accélération donné à la vaccination contre le Covid-19 va se poursuivre, après les injections de masse de ce week-end, a déclaré ce dimanche le ministre de la Santé relevant aussi un "engouement qui monte chez les soignants" pour se faire vacciner.
"A chaque fois qu'un vaccin est disponible sur notre territoire, il faut qu'un Français soit vacciné, que ce soit le lundi, le dimanche, il faut que les vaccins puissent être proposés le plus vite possible", a déclaré Olivier Véran, après avoir visité deux centres de vaccinations à Tourcoing, dans le Nord.
Alors que les livraisons de vaccins vont continuer d'augmenter "pour atteindre en avril parfois des fois 5, fois 6, en terme de quantité" par rapport à ces dernières semaines, l'organisation des centres de vaccination en taille et nombre sera "adaptée" en conséquence, a-t-il indiqué.
220.000 injections réalisées samedi
De passage auparavant dans un autre centre de vaccination à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, il s'était félicité que l'"effort exceptionnel" du week-end ait permis de réaliser samedi 220.000 injections "contre 80.000-85.000 habituellement les samedis". Il a espéré qu'il y en ait "au moins plus de 100.000" dimanche.
"Tous les élus demandent à ce qu'on ait plus de vaccins, moi-même je demande à ce qu'on ait plus de vaccins", a-t-il insisté.
Les soignants, plus enclins à se faire vacciner
Le ministre s'est aussi dit "convaincu que le taux d'adhésion à la vaccination des soignants rejoindra le taux général des Français à la vaccination". Dans une lettre diffusée vendredi, il avait appelé les soignants à se faire vacciner "rapidement" au nom de la "sécurité collective", un appel repris ce dimanche par sept ordres des professions de santé. Dans un communiqué, ces ordres soulignent qu'il s'agit d'un "devoir déontologique" pour "freiner la propagation de l'épidémie".
Interrogé sur une proposition du député LaREM du Pas-de-Calais, Jean-Pierre Pont, de rendre obligatoire la vaccination pour les soignants, Olivier Véran a indiqué privilégier "pour l'instant le dialogue et la conviction". Il a déploré que le vaccin AstraZeneca pâtisse d'une "mauvaise image", alors qu'il est "sûr et hyper efficace".