Restrictions contre le Covid-19: Véran assure qu'il n'y "pas de traitement différencié" entre Paris et Marseille

Paris et sa proche banlieue ont "franchi les trois seuils qui peuvent correspondre à la zone d'alerte maximale", a confirmé ce jeudi soir Olivier Véran lors d'un point presse, en précisant que ces seuils avaient été franchis "depuis quelques heures". Il a précisé que si la dégradation se poursuivait ces prochains jours, Paris et la petite couronne seraient placées en alerte maximale "dès lundi".
Interrogé sur la raison pour laquelle la capitale n'avait pas basculé plus tôt dans cette classification malgré ces mauvais indicateurs, le ministre de la Santé a affirmé qu'à Paris, "les seuils en terme d'incidence, d'incidence personnes âgées et de taux d'occupation en réanimation ont été franchis dans les dernières 24 heures, pas le 24 septembre, sans quoi nous aurions basculé Paris [en alerte maximale] en même temps que Marseille".
L'évolution de la situation à Paris surveillée
Olivier Véran a ainsi assuré qu'il n'y avait pas "de traitement différencié" entre les deux villes. "Par ailleurs, quand Marseille a été basculée en zone d'alerte maximale, elle avait déjà franchi les trois seuils depuis longtemps, a-t-il souligné. Il faut encore 2, 3, 4 jours pour vérifier que Paris s'inscrit dans cette dynamique."
Sur Twitter, la maire écologiste de Marseille, Michèle Rubirola, a dénoncé dans la soirée une "inégalité de traitement" entre les deux villes.
Si la capitale passait finalement en zone d'alerte maximale, cela supposerait que "les habitants de Paris et de la petite couronne réduisent temporairement leurs interactions sociales de manière drastique, en tout cas plus importante que ce qu'ils font déjà: plus de fêtes de famille, plus de soirées, fermeture totale des bars", a-t-il rappelé.