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Guadeloupe: à son arrivée, Sébastien Lecornu confirme que le confinement va "devoir" être durci

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Le ministre des Outre-mer est arrivé mardi soir en Guadeloupe, en proie, à l'instar de la Martinique, à une forte poussée épidémique. 240 soignants ont été envoyés en renfort.

La courbe des contaminations est "tellement forte" en Guadeloupe que "nous allons devoir durcir le confinement", selon des mesures encore à préciser dès ce mercredi par le préfet, a confirmé à la presse le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu à son arrivée mardi soir sur l'île antillaise.

"La cinétique de l'épidémie" devrait amener le territoire à ouvrir plus de "100 lits de réanimation", a-t-il ajouté, en rappelant qu'une telle situation de crise n'a encore jamais été atteinte sur aucun "territoire de la République française": le taux d'incidence du Covid-19 dépasse les 1800 cas pour 100.000 habitants, tandis que seulement "17% de la population a un parcours vaccinal complet".

La Guadeloupe est à nouveau confinée depuis une semaine, mesure assortie d'un couvre-feu.

Le ministre donnera une conférence de presse à 17 heures locales (23 heures, heure de Paris) ce mercredi.

"Message de solidarité"

Quelque 240 soignants ont été envoyés mardi en Guadeloupe et en Martinique. Des renforts de tous les métiers, tous volontaires et provenant de toutes les régions de France métropolitaine.

"Votre venue est un message de solidarité important", a souligné Sébastien Lecornu à l'endroit des soignants. "Ici c'est la France et quand il y a un coup dur sur le territoire français, on est capable de déclencher les renforts", a-t-il fait valoir.

"Permettre aux structures hospitalières de tenir"

Avant de décoller pour les Antilles, le ministre avait indiqué à l'AFP qu'un durcissement des mesures déjà prises tombait "sous le sens".

"J'aurai l'occasion dès mon arrivée aujourd'hui de concerter l'ensemble des élus. Car à chaque fois que nous prenons ce genre de décision nous le faisons avec les autorités locales. Mais il tombe sous le sens que nous allons devoir évidemment durcir les mesures de freinage tant il y a urgence. Le principal objectif est de permettre aux structures hospitalières de tenir", avait-il étayé.
Clarisse Martin avec AFP Journaliste BFMTV