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Covid-19: plus de 50.000 nouveaux cas détectés en 24 heures

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Établissements scolaires fermés, circulation limitée et commerces non essentiels fermés: le Parlement a débattu ce jeudi du durcissement des restrictions annoncées par Emmanuel Macron la veille.

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La question de l'accueil des enfants par les assistantes maternelles pas encore tranchée

La question de l'accueil des enfants par les assistantes maternelles pendant les trois prochaines semaines était encore en cours d'arbitrage jeudi et sera tranchée définitivement vendredi, a indiqué Matignon à l'AFP.

La même source avait annoncé précédemment que les enfants ne pourraient être gardés par les assistantes maternelles afin d'être "en cohérence avec les crèches" qui seront fermées durant cette période. Si cette option était toujours bien envisagée jeudi soir, elle n'était cependant pas encore tout à fait actée, a précisé Matignon.

"Il y a probablement eu un sous-investissement dans notre hôpital depuis des années", reconnaît Gabriel Attal

Gabriel Attal a été interrogé ce jeudi par le média Brut sur l'état de l'hôpital public français.

"Il y a probablement eu un sous-investissement dans notre hôpital depuis des années. Il y a aussi eu une faible attractivité des postes à l'hôpital, parce que c'est très dur et qu'ils sont moins payés", a-t-il reconnu.

Le porte-parole du gouvernement a mis en avant l'investissement de "15 milliards d'euros" que représente le Ségur de la Santé, soulignant qu'il s'agissait d'un "choix politique" en réaction à ce qu'avaient vécu les soignants lors de la première vague.

"Si vous me demandez si le Ségur était prévu au début du quinquennat, la réponse est non. Je vous le dis, on parlait au début de cet échange du fait de reconnaître un certain nombre de choses, d'erreurs, ou en tout cas qu'on a changé de pied sur un certain nombre de choses, ça en fait partie", a-t-il ajouté.

Des incidents à Bruxelles après la dispersion par la police d'un rassemblement interdit

La police a fait usage de canons à eau ce jeudi à Bruxelles pour disperser un vaste rassemblement dans un parc qui avait été interdit par les autorités en raison de la pandémie de coronavirus.

Les policiers, déployés par dizaines, à cheval ou à pied, en équipements antiémeutes, ont essuyé des jets de projectiles au moment d'intervenir et l'un d'eux au moins serait blessé, selon l'Agence France-Presse. Plusieurs participants auraient été arrêtés.

Mercredi le parquet de Bruxelles avait prévenu que l'appel lancé sur les réseaux sociaux à rallier le 1er avril le parc du Bois de la Cambre pour une fête était illégal en raison des restrictions anti-Covid.

Les employeurs invités à faciliter la prise de congés sur les nouvelles dates de vacances

Les employeurs sont invités à faciliter la prise de congés de leurs salariés sur les nouvelles dates de vacances scolaires, du 10 au 26 avril, lorsqu'ils avaient déjà prévu leurs congés à des dates ultérieures, a indiqué ce jeudi soir le ministère du Travail.

Alors que la période de prévenance est habituellement d'un mois pour poser ses congés, cette recommandation aux entreprises est la conclusion d'une réunion entre le ministère et les partenaires sociaux sur les nouvelles mesures de restriction sanitaire.

"Il a été convenu avec les partenaires sociaux que cette solution devait être mise en oeuvre dans le cadre du dialogue entre le salarié et l'employeur", souligne le ministère dans un communiqué.

Cela veut dire que pour un parent de la zone B (initialement en vacances du 24 avril au 10 mai), le salarié pourra demander d'avancer ses congés de 15 jours; pour un parent de la zone C (initialement en vacances du 17 avril au 3 mai), il pourra demander d'avancer sa semaine si elle était prévue du 25 avril au 3 mai; pour un parent de la zone A (dates de congés maintenues du 10 au 26 avril), il prendra ses congés comme prévu.

Plus de 375.000 nouvelles injections ces dernières 24 heures

Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 8.806.108 personnes ont reçu au moins une injection (soit 13,1% de la population totale et 16,8 % de la population majeure) et 2.956.205 personnes ont reçu deux injections (soit 4,4% de la population totale et 5,6% de la population majeure), rapporte le ministère des Solidarités et de la Santé dans son communiqué.

Sur les dernières 24 heures, 375.691 injections ont été réalisées, parmi lesquelles 289.318 premières injections. Le cumul total des injections administrées depuis le 27 décembre en France atteint les 11.762.313.

Plus de 50.000 cas de Covid-19 en 24 heures

La France déplore 313 morts supplémentaires dues au Covid-19 ces dernières 24 heures. Au total, 50.659 nouveaux cas de contamination ont été détectés. 5109 patients se trouvent actuellement en réanimation, parmi lesquels 480 nouvelles admissions sur les dernières 24 heures.

Le pays compte 28.581 patients hospitalisés pour infection au Covid-19, dont 2035 nouvelles admissions durant les dernières 24 heures

"À partir de la mi-mai, on s'engage dans un cycle de réouverture progressive"

En s'isolant, soit chez eux soit dans un lieu de villégiature, durant les quatre semaines à venir, les Français vont pouvoir "sauver cet été", a prévenu sur BFMTV le secrétaire d'État chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne.

"Les efforts, on les fait maintenant, pour en finir avec ce fichu (...) virus, et le chef de l'État a tracé des perspectives: à partir de la mi-mai, on s'engage dans un cycle de réouverture progressive et ça, c'est important", a-t-il promis.

"Ce sera 'rando-boulot-repos'", assure Jean-Baptiste Lemoyne

Prévenant sur BFMTV que les Français auraient à choisir entre s'isoler où ils sont et partir quatre semaines, le secrétaire d'État chargé du Tourisme a poursuivi en affirmant que certains, au lieu d'avoir à subir le "métro-boulot-dodo" associé au confinement, pourront profiter d'un rythme "rando-boulot-repos".

"Mais ce qui est important c'est, avec grande responsabilité, limiter les contacts aussi, limiter les déplacements (...) inter-régionaux pendant quatre semaines", a-t-il déclaré.

"Soit vous partez pour 4 semaines, soit vous ne partez pas", prévient Jean-Baptiste Lemoyne

Invité de BFMTV, le secrétaire d'État chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a détaillé l'application des nouvelles mesures de restriction du gouvernement à son secteur. Notamment pour les Français qui espéraient quitter Paris pour les vacances de Pâques.

"Les professionnels ont mis en place des systèmes d'annulation ou de report. (...) Les Français vont pouvoir ainsi ne pas être pénalisés deux fois", a-t-il d'abord tenté de rassurer, avant d'ajouter:

"Soit vous partez pour quatre semaines, soit vous ne partez pas."

Roselyne Bachelot est sortie de l'hôpital

La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, est sortie de l'hôpital où elle avait été admise pour des complications liées au Covid-19.

"Elle est sortie de l'hôpital, elle entame une période de convalescence", a indiqué son entourage à l'Agence France-Presse.

Âgée de 74 ans, la ministre avait été testée positive le 20 mars "à la suite de symptômes respiratoires", avant que son entourage annonce le mercredi 24 son hospitalisation.

Les assistantes maternelles toucheront l'activité partielle

Selon nos informations, les assistantes maternelles, au même titre que les crèches, ne vont plus garder les enfants pendant le tunnel d'avril annoncé par Emmanuel Macron - durant lequel les écoles seront fermées au moins jusqu'au 26. Les assistantes maternelles percevront donc, pendant cette période, l'indemnisation pour activité partielle.

Malgré un boycott massif, le Sénat approuve aussi les nouvelles restrictions

C'était annoncé par les différents dirigeants de groupe dans leur intervention. Le Sénat, avec une très faible participation, a approuvé la déclaration de Jean Castex, prononcée en vertu de l'article 50-1 de la Constitution, par 39 voix pour, 2 contre et 4 abstentions. Sur un total de 348 sièges.

Ruée de Français au Perthus avant les nouvelles restrictions de déplacement

Des milliers de Français se sont rués ce jeudi sur la commune du Perthus, à la frontière espagnole, "prenant d'assaut" les tabacs où les cigarettes sont vendues beaucoup moins cher, au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron sur les nouvelles restrictions de déplacement.

"Dès les premières heures de la journée et comme après le premier confinement, des bouchons de plusieurs kilomètres se sont formés sur la route départementale" reliant Perpignan au Perthus, a indiqué à l'Agence France-Presse la gendarmerie des Pyrénées-Orientales.

Les tabacs du Perthus, ville frontalière dont une partie est espagnole, "ont été pris d'assaut" par des clients français pressés de s'approvisionner en cigarettes avant samedi, a souligné la gendarmerie. Le Perthus se situe à environ une trentaine de kilomètres au sud de Perpignan.

L'épreuve du Paris-Roubaix reportée à octobre

Paris-Roubaix, la "reine des classiques", a été reportée du 11 avril au 3 octobre en raison de la situation sanitaire, a annoncé l'Union cycliste internationale (UCI).

L'an dernier, l'épreuve avait déjà été reportée à l'automne et finalement annulée, pour le même motif. Tant la course messieurs créée en 1896 que la version féminine qui devait avoir lieu pour la première fois.

Depuis la première édition à la fin du XIXe siècle, seules les deux guerres mondiales ont eu raison de Paris-Roubaix, entre 1915 et 1918 puis entre 1940 et 1942 avant que le Covid-19 fasse son œuvre.

Les nouvelles dates, le 2 octobre pour la course dames et le 3 octobre pour la course messieurs, ont été ratifiées à l'unanimité par le Conseil du cyclisme professionnel.

"Le gouvernement n'a désormais d'autre choix que de réussir"

Approuvant l'ensemble des mesures prises par l'exécutif contre l'épidémie, y compris celles annoncées mercredi par le chef de l'État, le patron du groupe des Indépendants (13 membres), Claude Malhuret, a déclaré que ses troupes participeraient au vote sur la déclaration de Jean Castex au Sénat.

"Le gouvernement n’a désormais d’autre choix que de réussir", a-t-il prévenu, saluant l'accélération de la campagne vaccinale.

Sur ses collègues qui boycotteront le vote, le sénateur de l'Allier (et ex-président de Médecins sans frontières) a dit comprendre "leur agacement et pour certains, leur irritation. La Ve République n’est pas tendre avec le Parlement".

"Il nous paraît pas possible (…) de ne pas prendre nos responsabilités. C’est la raison pour laquelle nous participerons à ce scrutin. (...) Cette crise est une épreuve, mais ce n’est qu’une épreuve, et l’humanité en a surmonté des bien plus graves", a-t-il ajouté.

"C’est un vote pour rien, parce que c’est un vote sur rien"

À la tribune, le chef de file de la majorité sénatoriale Les Républicains, Bruno Retailleau, a annoncé que son groupe - comme les centristes et les socialistes - boycotterait le vote de la déclaration de Jean Castex.

"Une fois de plus, le Parlement est pris en otage", a déploré le sénateur de Vendée qui, comme son homologue du groupe UC Hervé Marseille, a critiqué l'absence de transparence que privilégierait l'exécutif. Notamment le recours jugé excessif d'Emmanuel Macron au Conseil de défense pour concevoir sa stratégie contre l'épidémie.

"C’est un vote pour rien, parce que c’est un vote sur rien, (...) sur des mesures à prendre qui ont déjà été prises. (...) À quoi bon voter si tout est décidé", juge Bruno Retailleau. "Ça n’est pas ça la Ve République."

Les sénateurs centristes ne voteront pas la déclaration de Castex

Premier président de groupe sénatorial à s'exprimer, Hervé Marseille (Union centriste) a annoncé que ses troupes ne se prononceraient pas, à l'issue des différentes prises de parole, sur la déclaration du Premier ministre devant la Chambre haute.

Après avoir énuméré les "interrogations" des sénateurs centristes quant aux annonces faites par Emmanuel Macron la veille, l'élu des Hauts-de-Seine s'est montré conciliant vis-à-vis du président. "Il ne s'agit pas de mettre en doute la bonne foi du gouvernement", a-t-il assuré, avant de raillé "un exercice de style, platonique et cosmétique"

"Nous avons compris que notre principal outil de travail parlementaire était le poste de télévision", a ajouté Hervé Marseille, formulant là - de manière beaucoup plus feutrée - essentiellement le même argument que Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale quelques heures auparavant.

"Beaucoup de ces mesures, nous les approuvons. Mais simplement, il s'agit de libertés publiques et ça va au-delà du réglementaire, ça va au-delà de l'administration. Et il n'est pas anormal que le Parlement puisse apprécier la proportionnalité des mesures qui ont été prises", juge ce poids lourd centriste.

"On vous fait confiance M. le Premier ministre, mais de grâce, qu'il y ait une autre pratique institutionnelle", a-t-il conclu son intervention.

Après l'Assemblée, Jean Castex prend la parole au Sénat

Quelques heures après son intervention au Palais-Bourbon, le Premier ministre prononce sa déclaration sur la situation sanitaire devant la Chambre haute, dominée par la droite et le centre.

Énumérant, comme à l'Assemblée nationale, les raisons qui ont contraint Emmanuel Macron à annoncer un durcissement des mesures de restriction pour freiner l'épidémie de Covid-19, Jean Castex met toutefois un point d'honneur, Sénat oblige, à se féliciter de l'approche "territorialisée" du gouvernement.

Le vaccin Pfizer/BioNTech efficace contre le variant sud-africain

L'alliance Pfizer/BioNTech a affirmé ce jeudi que son vaccin conservait une efficacité très élevée contre le variant sud-africain du coronavirus, citant des conclusions d'essais cliniques menés en Afrique de Sud. Aucun cas de Covid-19 n'a été observé en Afrique du Sud sur les personnes vaccinées au cours de l'essai de phase 3 qui a permis de suivre les participants jusqu'à six mois après leur deuxième injection, selon un communiqué.

Dans ce pays, "800 participants ont été recrutés, neuf cas de Covid-19 ont été observés, tous dans le groupe placebo, ce qui indique une efficacité du vaccin de 100%", explique l'alliance Pfizer/BioNTech.

Il s'agit "des premiers résultats cliniques montrant qu'un vaccin peut protéger efficacement contre les variants actuellement en circulation, un facteur essentiel pour atteindre l'immunité de groupe et mettre fin à cette pandémie pour la population mondiale", explique Ugur Sahin, PDG et cofondateur de BioNTech, dans le communiqué.

Le coup de sang de Castex à l'Assemblée nationale

Jean Castex a vivement critiqué ce jeudi ceux parmi les oppositions "qui cherchent à tirer des avantages politiques d'un drame national", épinglant les "y a qu'à-faut qu'on" lors du débat à l'Assemblée autour des nouvelles mesures de restrictions édictées la veille face au Covid.

Louant le "bon sens" de la nation, Jean Castex a assuré qu'elle comprenait que les "y a qu'à-faut qu'on, ceux qui surenchérissent, ceux qui cherchent à tirer des avantages politiques d'un drame national n'apportent finalement pas grand-chose à la résolution des difficultés".

L'Assemblée nationale approuve les nouvelles restrictions, l'opposition boycotte

L'Assemblée nationale a approuvé les nouvelles restrictions par 348 voix pour, contre 9 voix opposés. Le vote a été marqué par une forte abstention: l'opposition a boycotté.

Le débat à l'Assemblée nationale est clos, place au vote

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a annoncé que le débat parlementaire était clos, et que le vote allait pouvoir se dérouler pendant trente minutes.

Le vote prendra fin à 12h30. La séance est suspendue.

"Je ne vois pas en quoi les droits du Parlement seraient amoindris", répond Jean Castex aux oppositions

Face au refus de nombreux députés d'opposition de voter en faveur des nouvelles restrictions, le Premier ministre Jean Castex a formulé un "regret" que ces députés ressentent une "mascarade" ou un "mépris du Parlement".

"L'ensemble des décisions annoncées hier soit par le président de la République, détaillées par moi-même ici ce matin relevent du pouvoir réglementaire, relevent du pouvoir exécutif. Une vision stricte et étroite, une application conforme à l'esprit et à la lettre de nos institutions ne m'aurait pas conduit devant vous ici ce matin", a soutenu le Premier ministre. "Je ne vois pas en quoi les droits du Parlement seraient amoindris", a-t-il ajouté.

Nouvelles restrictions: "Peu de conviction et beaucoup d'indécision, voilà ce que nous avons ressenti", tacle Marine Le Pen

"Pourquoi avoir cédé au confinement indifférencié quand la territorialisation à laquelle le président de la République semblait s'être converti permettait de laisser respirer les zones épargnées?", a déclaré la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen à la tribune de l'Assemblée nationale.

"Peu de conviction et beaucoup d'indécision, voilà ce que nous avons ressenti en l'écoutant", a-t-elle poursuivi.

"Le pays a davantage besoin d'être conduit que d'être ingénument rassuré", a-t-elle également taclé.

"Le mur, nous sommes en train de nous le prendre", estime la députée socialiste Valérie Rabault

"Le mur nous sommes en train de nous le prendre", a estimé la députée socialiste Valérie Rabault jeudi à la tribune de l'Assemblée nationale.

"Vous ne pouvez pas dire que l'augmentation actuelle des contaminations est subite et imprévue", a poursuivi la présidente du groupe "Socialistes et apparentés" au Palais-Bourbon.

"Tout ceci était clairement prédit dans les projections de janvier et vous avez sciemment choisi de ne pas en tenir compte. (...) Ne pas prendre part au vote aujourd'hui, c'est vous dire que nous ne croyons plus à vos annonces", a-t-elle lancé à l'adresse de Jean Castex.

"Vous avez été élues pour voter et non pas pour déserter" lance le député Patrick Mignola aux oppositions

"Quand on est aux responsabilités, on choisit et on vote", a estimé le député de Savoie Patrick Mignola à la tribune de l'Assemblée nationale.

Pour le président du groupe "MoDem démocrates et apparentés", composante de la majorité, "quand on est aux responsabilités, on choisit et on vote", a-t-il lancé à l'adresse des oppositions qui ont annoncé leur intention de ne pas voter à l'issue du discours de Jean Castex sur les nouvelles restrictions liées à la crise sanitaire.

"Vous avez été élues pour voter et non pas pour déserter", a-t-il taclé à leur endroit, suscitant un intense brouhaha dans l'Hémicycle.

"Nous voterons, et nous voterons en faveur de ces mesures", a-t-il ajouté.

"Les Français n'en peuvent plus", déplore Damien Abad

"Les Français n'en peuvent plus", a déploré le député Les Républicains (LR) de l'Ain Damien Abad ce jeudi à la tribune de l'Assemblée nationale.

"Ce qu'ils veulent, c'est en finir avec cette crise sanitaire", a-t-il poursuivi.

"Le Parlement ce n'est pas une chambre d'enregistrement", a également tancé le parlementaire au sujet du vote à venir sur les mesures sanitaires.

"Nous n'avons pas à cautionner cette parodie de démocratie" et "nous ne sommes pas là pour valider vos échecs successifs", a-t-il taclé à l'endroit de l'exécutif.

"Ce qui se passe aujourd'hui était prévisible et même anticipable", estime Olivier Faure

"Ce qui se passe aujourd'hui était prévisible et même anticipable", regrette le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Olivier Faure sur BFMTV.

Il n'y a "pas eu d'anticipation, comme sur les tests, comme sur les masques, comme sur la vaccination", poursuit le député de Seine-et-Marne, regrettant "un président qui décide seul".

"Je ne voterai pas, comme d'ailleurs toutes les oppositions", a indiqué le socialiste.

"Le Président a tout décidé tout seul", s'insurge Jean-Luc Mélenchon

"Le Président a tout décidé tout seul, tout annoncé hier soir à la télévision, et vous venez nous le répéter", a regretté le député des Bouches-d-Rhône Jean-Luc Mélenchon ce jeudi à l'Assemblée nationale en s'adressant à Jean Castex.

"Nous ne pouvons rien amender, nous ne pouvons voter que 'oui' ou 'non'", a poursuivi le parlementaire La France insoumise.

François Ruffin déplore le manque de doses de vaccin pour "accélérer l'accélération" de la vaccination

"On nous dit qu'on va accélérer l'accélération" de la vaccination, mais il n'y a "aucune présision apportée (...) sur comment on va obtenir ces doses", a tancé ce jeudi le député La France insoumise de la Somme François Ruffin au micro de BFMTV.

Le parlementaire estime qu'Emmanuel Macron nous a envoyés "droit dans le mur, et après il nous demande si on est d'accord pour reculer. Est-ce qu'on a eu le choix?" s'insurge-t-il.

Il n'y a "pas de grande mesure qui permette de lutter contre la pandémie" pour le député RN Sébastien Chenu

Au terme du discours de Jean Castex à l'Assemblée nationale, le député Rassemblement national (RN) du Nord Sébastien Chenu estime que le Premier ministre Jean Castex n'a aucune crédibilité, les Français ne croient pas ce qu'ils entendent".

Hormis les mesures concernant les écoles, "à peu près la seule bonne mesure sur laquelle nous rejoignons le gouvernement", il n'y a "pas de grande mesure qui permette de lutter contre la pandémie", a estimé le parlementaire au micro de BFMTV.

"Ce n'est pas un débat", fustige le député UDI Pascal Brindeau

"Ca n'est pas un débat auquel vous nous conviez aujourd'hui", a fustigé à l'Assemblée nationale le député UDI et Indépendants Pascal Brindeau.

Pour l'élu du Loir-et-Cher, "il a suffi qu'un seul prenne seul les décisions pour tous (...) et ces mesures sont en voie d'être mises en oeuvre d'ores et déjà".

"Vous êtes ici pour faire en sorte le service après-vente du président de la République", a déclaré le parlementaire à l'endroit du Premier ministre.

"Nous avons pour seul rôle aujourd'hui de commenter ces décisions", a-t-il poursuivi, dénonçant "une mascarade de débat", justifiant le fait que les députés UDI "ne participeront pas au vote qui est prévu à l'issue de ce débat".

"L'histoire pardonne souvent de ne pas réussir, rarement de ne pas essayer", estime le député Olivier Becht

Au terme de l'allocution du Premier ministre Jean Castex à l'Assemblée nationale, la parole est aux députés.

"Je pense que l'histoire pardonne souvent de ne pas réussir, rarement de ne pas essayer", a estimé le député du Haut-Rhin Olivier Becht.

"Nous comptons sur vous M. le Premier ministre pour accélérer la campagne de vaccination, pour éradiquer ce virus", a poursuivi le président du groupe Agir Ensemble, inclus dans la majorité.

Jean Castex a conclu son discours, place au débat parlementaire

Jean Castex vient de clore sa prise de parole devant les députés. Au tour, à présent, des députés de débattre des mesures.

Dates des élections régionales: Castex lance une consultation des formations politiques

Le Premier ministre a ensuite porté son propos sur le maintien ou le report des élections régionales et départementales du mois de juin.

"Ces élections ont déjà été reportées pour cause de Covid. Comme je l’ai déjà indiqué, seules les raisons sanitaires impérieuses de nature à compromettre la nature de la campagne ou du scrutin pourraient entraîner un nouveau report", a-t-il déclaré.

"L’avis rendu lundi par le Conseil scientfiique est particulièrement balancé ne préconise pas clairement un report des élections. J’ajoute que ces mesures devraient améliorer la situation sanitaire à l’échéance de juin", a-t-il dit.

Notant les mesures tout de même préconsiées par le Conseil scientifique, il a ajouté: "Nous devons nous assurer que l’ensemble de ces conditions pourront être satisfaites de manière à maintenir le calendrier, scénario de base pour le gouvernement".

"J’engage sans délai une consultation des partis politiques représentés au parlement et les associations d’élus locaux. Un débat sera organisé au Parlement", a-t-il encore promis.

Castex attend deux millions de doses de vaccin Johnson & Johnson en mai

Jean Castex a souligné l'arrivée prochaine des doses du vaccin Johnson & Johnson en France, les chiffrant à plus "de 500.000 doses attendus fin avril et 2 millions en mai".

Jean Castex assure que le rythme français de vaccination est "plus élevé" que celui de nos voisins

Jean Castex a rappelé le calendrier de la vaccination et s'est félicité du rythme suivi, "plus élevé que celui de nos voisins".

"Nous serons au rendez-vous et même très au-delà des objectifs énoncés ici-même le 17 décembre dernier lors du débat sur la stratégie vaccinale. J’avais annoncé la vaccination de 15 millions de personnes d’ici la fin du premier semestre nous serons très largement en avance", a-t-il dit.

Les concours des quatre prochaines semaines "maintenus" dans le supérieur, promet Castex

Jean Castex a annoncé aux députés le maintien des concours des quatre prochaines semaines dans le supérieur.

Castex rappelle le dispositif d'activité partielle pour les parents

"Les salariés contraints de garder leurs enfants à domicile bénéficieront du dispositif d’activité partielle. Il suffira le signaler à leur employeur", a annoncé Jean Castex.

Castex justifie la fermeture des écoles

Il a justifié la fermeture des écoles, longtemps repoussée par le gouvernement qu'il dirige.

"Le taux d’incidence augmente plus vite chez les enfants et ados que dans la population générale. C’est pourquoi les établissements scolaires seront fermés pendant trois semaines, en optimisant la période des vacances, pour que les conséquences sur les enfants soient les moins pénalisantes possibles", a-t-il développé.

"La consommation d‘alcool sur la voie publique sera interdite"

Jean Castex a regretté certains épisodes récents, comme des carnavals tenus en dépit des mesures. "Nous devons prévenir et sanctionner", ces rassemblements, a-t-il dit. "J’ai demandé au ministre de l’Intérieur d’augmenter le nombre de policiers et de gendarmes pour cette tâche", a-t-il ajouté".

Il a même lancé: "La consommation d‘alcool sur la voie publique sera interdite. L’accès à certains sites propices à ces rassemblements sera interdit".

"Il sera demandé au parquet de poursuivre les individus en récidive", a-t-il déclaré.

Jean Castex insiste sur "la systématisation" du télétravail

Il a précisé que les règles dirigeant déjà la vie dans 19 départements seraient désormais celles de l'ensemble du territoire. Jean Castex a poursuivi en demandant la "systématisation du télétravail" au moins quatre jours par semaine pour tous les emplois publics et privés.

Castex appelle à "agir partout"

Remarquant que le virus s'étend désormais partout, il a enchaîné: "Il convient d’agir fortement, rapidement et partout et selon les mêmes règles. Nous faisons cependant exception pour les DOM-TOM dont la situation sanitaire n’est pas la même".

"Nous devons accélérer", assure Jean Castex

Jean Castex a poursuivi, au milieu d'une Assemblée agitée: "Nous avons rapidement réagi en prenant plusieurs mesures fortes : maintien de la fermeture de nombreuses activités et établissements recevant du public, couvre-feu national depuis la mi-décembre."

"Ces décisions ne sont jamais simples. Elles obéissent à, plusieurs exigences : rechercher le meilleur équilibre, agir ni trop tôt ni trop tard", a-t-il ajouté, cette dernière phrase suscitant les railleries de l'opposition.

"Nous devons accélérer", lance Jean Castex.

Castex: "La troisième vague est là, et elle nous frappe durement"

Prenant la parole devant l'Assemblée nationale, Jean Castex a prévenu: "La troisième vague est là, et elle nous frappe durement. En deux semaines, le nombre de cas a augmenté de 55%, 38.000 par jour". "Le virus frappe des patients plus jeunes et en plus grande proportion", a-t-il ajouté.

Le rythme de vaccination en Europe d'une lenteur "inacceptable" dit l'OMS

L'Organisation mondiale du commerce a tiré à boulets rouges ce matin sur la gestion actuelle de la pandémie en Europe. Le nombre de cas en Europe "le plus inquiétant depuis des mois", a d'abord déclaré l'OMS, qualifiant le rythme de vaccination en Europe d'une lenteur "inacceptable".

Castex devant l'Assemblée: les députés insoumis ne participeront pas au vote

Jean-Luc Mélenchon a annoncé sur Twitter que son groupe parlementaire ne participerait pas au vote, ce matin, sur l'évolution des mesures face au Covid-19. Jean Castex s'apprête d'ailleurs à prendre la parole devant les députés.

Pour Olivier Véran, "le pic épidémique n'est pas très loin, j'en suis convaincu"

"Avec les mesures décidées la semaine dernière, et hier par le président de la République, le pic épidémique est devant nous, il n'est pas très loin j'en suis convaincu" a assuré Olivier Véran ce jeudi sur France Inter. "Nous allons tenir ensemble".

"Nous faisons tout pour que le pic de réanimation intervienne avant la fin du mois d’avril et que nous puissions retrouver au mois de mai davantage de libertés", explique le ministre de la Santé.

Un report des régionales? Attal réserve encore la réponse du gouvernement

Le porte-parole du gouvernement a évoqué la question d'un possible report des élections régionales et départementales de juin.

"On a l’avis du Conseil scientifique qui dit que les élections peuvent se tenir sous certaines conditions sanitaires. Il y a par exemple la possibilité d’organiser le vote en extérieur, d’avoir des créneaux réservés pour certains. Il faut voir si les formations et les élus trouvent ça tenable", a développé Gabriel Attal.

"La décision du gouvernement sera annoncée la semaine prochaine, après réception des réponses partis", a-t-il ajouté.

"Je suis favorable au maintien", a-t-il achevé.

Transferts de patients: "Les évacuations sont amenées à s’accélérer", déclare Véran

"Les évacuations sont amenées à s’accélérer, il y a beaucoup de places dans les réanimations françaises, notamment pour les patients franciliens ou des Hauts de France", assure Olivier Véran. Il demande de mettre "les bouchées doubles" sur les transferts.

Mais plusieurs hospitaliers avaient expliqué que si les transferts étaient moindres, c'est en grande partie parce que les familles des malades refusaient de les autoriser.

"C'est difficile mais c'est nécessaire, on n'a pas la possibilité de faire autrement pour pouvoir garder des places disponibles dans les hôpitaux parisiens", déclare le ministre de la Santé, assurant que cet outil "n'était pas la panacée", mais a permis de sauver "1000 vies depuis le début de la pandémie".

Attal promet "une stratégie sur les autotests dans les prochains jours"

À quand les autotests? Gabriel Attal est revenu sur cette promesse faite il y a déjà plusieurs semaines par les autorités. "Il y a une stratégie sur les autotests qui sera annoncée dans les prochains jours par le ministre de la Santé", a-t-il promis.

"Il faudra d’abord dire quels autotests seront les plus efficaces, dans quel cadre on les conseille, quel lien avec les tests PCR et éventuellement les publics prioritaires auprès desquels les déployer? Je pense notamment aux étudiants", a-t-il dit.

Selon Olivier Véran, "quand un patient arrive en réanimation, le lendemain, nous avons rouvert un autre lit"

"Nous augmentons le nombre de lits de réanimation disponibles à mesure que les besoins de soins augmentent", déclare Olivier Veran ce jeudi matin sur France Inter.

"Quand un patient arrive en réanimation le lendemain nous avons rouvert un autre lit. Mais nous le faisons parfois au détriment des soins apportés à d'autres malades par de la déprogrammation et de la réorganisation", explique-t-il.

"Ce qu'il faut c'est toujours avoir un coup d'avance, des lits pour accueillir des malades, pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de tri, de soigner tous les malades".

Attal aborde la réouverture des terrasses, souhaite un "été le plus normal possible"

Le porte-parole a indiqué que le gouvernement "travaillait sur un agenda de réouverture qui pourrait commencer à la mi-mai". "Notre souhait est que les Français puissent passer un été le plus normal possible", a par ailleurs ajouté Gabriel Attal.

"Les musées parmi les premiers lieux de culture à rouvrir", précise Attal

Le président de la République a évoqué la réouverture des lieux de culture à la mi-mai, sans plus de précisions.

"Probablement que les musées feront partie des premiers lieux de culture à rouvrir, peut-être qu’il y en aura d’autres", s'est borné à dire Gabriel Attal. Un calendrier déjà évoqué par Roselyne Bachelot.

Pas de saturation mais une grande tension dans les hôpitaux, reconnaît Attal

Le porte-parole du gouvernement a assuré que les hôpitaux n'étaient pas encore saturés. "On déploie encore des lits de réanimation, on pousse les murs pour accueillir des malades car il est certain que la situation est très tendue", a néanmoins reconnu Gabriel Attal.

"La capacité va jusqu’à 10.000 lits de réanimation", a-t-il rappelé, évoquant même 10.400 lits.

Déplacements interrégionaux: Attal annonce un renforcement des contrôles dès mardi

Gabriel Attal a évoqué la question des déplacements interrégionaux: "Les contrôles commenceront dès mardi après une tolérance pendant ce week-end de Pâques"

Une hausse moins importante des contaminations dans les départements avec plus de restrictions, selon Véran

"Sur l'ensemble des départements sous mesures renforcées depuis dix jours, nous avons enregistré sur la journée de samedi dernier une hausse de 1% environ des contaminations", explique le ministre de la Santé, alors que selon ses chiffres, dans le reste de la France, la moyenne était de 20%.

"Cet écart qui est en train de se creuser montre que les mesures sont efficaces", assure Olivier Véran sur France Inter. "Plus vous distanciez, plus vous faites attention, plus vous limitez les rassemblements, plus vous freinez le virus".

Écoles fermées: Attal précise le dispositif pour les parents

Reconnaissant la difficulté de la situation pour les parents, il a rappelé le dispositif en place, articulé autour du chômage partiel. "A partir du 15 avril, il y aura sans doute beaucoup plus de Français au chômage partiel", a-t-il dit, indiquant qu'il serait porté à 84% du salaire.

"On s’est toujours adapté en fonction de la situation épidémique. On a toujours été pragmatique pour ne pas pénaliser les familles", a-t-il assuré.

Pourquoi pas confiner avant ? "C'est du temps que nous avons gagné et pas du temps que nous avons perdu", assure Véran

"Ma conviction c'est que si le président de la République avait confiné le pays le 29 janvier, il aurait eu toutes les chances de confiner de nouveau le pays hier", explique le ministre de la Santé, prenant en exemple nos voisins européens qui en sont déjà à leur troisème voire quatrième confinement.

"C'est du temps que nous avons gagné et pas du temps que nous avons perdu", déclare-t-il assurant que "la France a innové" dans la gestion de la crise sanitaire.

Castex à l'Assemblée et au Sénat: Attal juge "important que les parlementaires puissent se positionner"

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal est l'invité de Jean-Jacques Bourdin. Il a évoqué le rendez-vous de Jean Castex au Parlement ce jeudi.

"C’est important que les parlementaires puissent se positionner, c’est une demande qu’ils ont eux-mêmes formulée. Ce que disent les présidents de groupe servent à nourrir notre réflexion. Il y a une réunion il y a une dizaine de jours et on échange avec eux très régulièrement via le comité de liaison", a-t-il dit.

"Les mesures vont permettre d'avoir un impact fort sur la dynamique épidémique", déclare Olivier Véran

"Les mesures annoncées hier soir par le président de la République vont permettre d'avoir un impact fort sur la dynamique épidémique, il n’y a aucune raison de penser le contraire", a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran ce jeudi sur France Inter.

Il rappelle qu'il faut 7 à 10 jours pour observer l'efficacité des mesures sur la courbe de l'épidémie.

Blanquer dénonce "des coups de poignard dans le dos" après la plainte déposée contre lui

Il dénonce "des coups de poignard dans le dos". Jean-Michel Blanquer a vivement réagi, ce jeudi matin sur RTL, à la plainte déposée à son encontre pour "mise en danger de la vie d'autrui" par le collectif des "Stylos rouges". Le ministre de l'Éducation nationale est accusé de "ne pas protéger les personnels en contact avec les enfants" qui "répandent le virus" du Covid-19.

"Ce qui est excessif est dérisoire", a rétorqué Jean-Michel Blanquer. "Chacun comprend que quand vous êtes en train de vous battre contre quelque chose de très grave - on est dans une situation qui a été comparée à une guerre et à certains égards c'est bien ça... - il y a des gens qui ont envie de vous poignarder dans le dos quand vous faites ça. On est obligés de savoir que ça existe et de vivre avec ça, mais c'est lamentable."

Les écoles fermées pour 3 semaines: Blanquer défend "une petite parenthèse"

Jean-Michel Blanquer assure que la décision d'Emmanuel Macron de fermer les écoles pour trois semaines n'est pas un désaveu pour lui, qui a inlassablement défendu le maintien des établissements ouverts. "C'est la solution de raison, c'est-à-dire une solution d'équilibre", a plaidé le ministre de l'Éducation nationale sur RTL.

"Nous savions bien qu'il fallait prendre des mesures de dernier ressort, l'école en faisait partie", a-t-il assuré. "Nous avons sauvé l'essentiel", a poursuivi le ministre. "On a une forme de petite parenthèse au mois d'avril pour ensuite reprendre de plus belle."

Darmanin appelle les préfets à "verbaliser systématiquement les comportements particulièrement irresponsables"

Pas de tolérance pour "les comportements particulièrement irresponsables". S'il est possible de changer de région en ce week-end de Pâques, dans la journée, pour aller passer les prochaines semaines dans un lieu de son choix, Gérald Darmanin a demandé aux préfets une grande "fermeté" concernant le respect des autres restrictions".

Le ministère de l'Intérieur leur a demandé "de verbaliser systématiquement" le non-respect des règles, listant notamment les regroupements de voie publique, les ruptures injustifiées du couvre-feu, l'exercice illégal du commerce et les fêtes privées.

En Nouvelle-Calédonie, le confinement prend fin

Les autorités de Nouvelle-Calédonie ont annoncé ce jeudi la fin des mesures de confinement en place depuis le 9 mars, compte tenu du risque "désormais très faible" de circulation du virus du Covid-19.

"Au moment où je vous parle, le risque que le virus circule au sein de la population calédonienne est désormais très faible", a déclaré Thierry Santa, président du gouvernement lors d'une conférence de presse.

"Nous avons décidé de la reprise la plus large possible des activités (...). Dès demain, vous pourrez librement profiter de la vie en extérieur, toutes les activités pourront reprendre, à la seule condition de respecter les gestes barrière et les recommandations" des autorités sanitaires, a-t-il également annoncé.

Un confinement strict avec fermeture des écoles avait été décrété le 9 mars pour deux semaines puis prolongé à deux reprises après la détection de cas hors quatorzaine pour la première fois depuis un an.

Des cours à distance dès ce mardi? Pour un syndicat enseignant, c'est "de la poudre aux yeux"

Elle fait part de sa "colère", après les annonces d'Emmanuel Macron. "Les personnels ont demandé des adaptations des mesures sanitaires au fur et à mesure des rebonds de l'épidémie et l'administration est restée très sourde à nos demandes", réagit ce jeudi matin sur BFMTV Maud Valegeas, responsable nationale Sud-Éducation.

"Là on arrive à la situation que l'on voulait absolument éviter, la fermeture des écoles, avec toutes les conséquences que cela comporte pour les élèves donc on ne peut pas parler de soulagement aujourd'hui", estime la responsable syndicale.

Maud Valegeas s'interroge notamment sur la capacité de mettre en place les cours à distance la semaine prochaine. Pour elle, cette annonce est "de la poudre aux yeux". "On dirait qu'il suffit d'appuyer sur un bouton pour que l'enseignement à distance se mette en place", déplore-t-elle, mettant en avant "le manque de cadre réglementaire", mais aussi "les difficultés matérielles". Elle se demande même "si les serveurs de l'Éducation nationale arriveront à supporter autant de connexions" à partir de mardi.

Pour un responsable de l'AP-HP, les nouvelles mesures vont "dans le bon sens", "mais"...

C'est l'un des soignants qui mettait en garde ces dernières semaines: Rémi Salomon, président de la Commission médicale d'établissement de l'AP-HP, les hôpitaux publics parisiens, juge dans Le Parisien que les mesures annoncées ce mercredi soir par Emmanuel Macron vont "dans le bon sens". Mais seront-elles suffisantes?

"Fermer les écoles est difficile mais nécessaire car elles sont un lieu de contamination", commente-t-il. "Ce qui m'ennuie, c'est le reste: trop peu de restriction de sorties, peu de prévention sur les risques lors des rassemblements familiaux et rien sur comment le télétravail est rendu systématique. D'un point de vue médical, je ne suis pas sûr que ce soit suffisant pour casser l'épidémie."

"Confinement ter repetita": la presse ne cache pas sa lassitude après l'allocution de Macron

Ne dites pas "confinement" mais "effort". La presse française est partagée entre attente du "bout du tunnel" et lassitude face aux nouvelles restrictions, au lendemain de l'annonce mercredi soir d'un nouveau tour de vis en France pour faire face à l'épidémie de coronavirus.

"On rentre à la maison", titre le quotidien gratuit 20 minutes. "Régime sec pour tous", lâche le Télégramme. "Le bout du tunnel en mai?", s'interroge en Une le quotidien Ouest-France. "En avril sur un fil, en mai..." reprend Libération, sur une photographie crispée du président lors de son allocution radio-télévisée.

"Cet effort national du mois d'avril sera-t-il le dernier? On voudrait y croire, mais la confiance s'est étiolée" tacle Benoît Gaudibert dans l'Est Républicain. "Les atermoiements, le manque d'anticipation de l'exécutif depuis un an font peser le doute sur ses promesses de vaccination de masse d'ici l'été.

Pour lui l'allocution résonne "comme un aveu d'impuissance, alors qu'on approche la barre des 100.000 morts".

Même si le mot n'a pas été prononcé, "force est de constater que les 'efforts' demandés hier ont toutes les apparences - ter repetita - d'un nouveau confinement", estime, dans un édito amer, le directeur des rédactions du Figaro Alexis Brézet, qui voit dans la décision de fermer les écoles "un cruel renoncement".

Les députés LR "ne participeront pas" au vote sur l'évolution de la situation

Les députés LR "ne participeront pas" au vote prévu ce jeudi matin sur l'évolution de la situation sanitaire, a indiqué à l'AFP le président du groupe LR à l'Assemblée nationale Damien Abad, en dénonçant un "piétinement" du parlement.

"Nous avons décidé à l'unanimité de ne pas participer au vote car nous n'avons pas à voter sur une décision déjà prise", a assuré Damien Abad. "C'est le piétinement de trop du parlement" mais celui-ci n'est "ni une chambre d'enregistrement, ni une assemblée de commentateurs", a-t-il ajouté.

Lors du dernier comité de liaison parlementaire, réunissant le 17 mars le Premier ministre et les différents chefs de groupes à l'Assemblée et au Sénat, Jean Castex s'était engagé à se présenter devant le Parlement en cas de nouvelles décisions de portée nationale.

Que faut-il retenir des annonces d'Emmanuel Macron?

Fermeture des écoles à partir de la semaine prochaine, toute la France métropolitaine en semi-confinement ou encore nouvelles places en réanimation dans les hôpitaux: Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi de nouvelles mesures pour un "troisième effort" face à l'épidémie de Covid-19:

  • Les écoles fermées pour trois semaines. La semaine du 5 au 12 avril, "les cours pour les écoles, collèges et lycées se feront à la maison", a-t-il précisé. La rentrée aura lieu "pour tous le 26 avril, physiquement pour les maternelles et les primaires à distance pour les collèges et les lycées. Le 3 mai les collégiens et les lycéens pourront retrouver physiquement leurs établissements".
  • Quatre semaines de déplacements limités dans toute la France. Les règles déjà appliquées dans 19 départements s'étendent. Elles comportent la fermeture de certains commerces et l'interdiction de se déplacer à plus de 10 km, sauf dans certaines conditions permettant d'aller jusqu'à 30 km de chez soi. Le couvre-feu à 19 heures est maintenu.
  • Une tolérance pour Pâques. "Qui souhaite changer de région pour aller s'isoler pourra le faire durant ce week-end de Pâques", a assuré Emmanuel Macron. Cette tolérance "s'achève lundi soir", a ensuite précisé le ministère de l'Intérieur, ajoutant qu'elle "ne concerne que les déplacements en journée".
  • Le calendrier vaccinal précisé. La vaccination contre le Covid-19 sera élargie à toutes les personnes âgées de plus de 60 ans le 16 avril, puis à toutes celles de plus de 50 ans le 15 mai. "Un numéro spécial sera mis à disposition pour prendre un rendez-vous", a-t-il précisé. "A partir de la mi-juin, les rendez-vous seront ouverts à l'ensemble des Françaises et des Français de moins de 50 ans", a ajouté le chef de l'État.

Débat le matin à l'Assemblée, l'après-midi au Sénat

Le débat sur la situation sanitaire se tiendra ce jeudi matin à partir de 9 heures à l'Assemblée nationale, puis au Sénat l'après-midi. Après l'intervention du gouvernement, les groupes disposeront de deux heures de temps de parole, avec 30 minutes pour LREM, 20 minutes pour LR, première force d'opposition au Palais Bourbon, 10 minutes pour chacun des autres groupes et cinq minutes pour un député non inscrit.

Après Macron face aux Français, Castex face aux parlementaires

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. Établissements scolaires fermés, circulation limitée, commerces non essentiels fermés dans tout le pays à partir de ce lundi... Au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron, au tour de Jean Castex de prendre la parole.

Le Premier ministre doit prononcer ce jeudi une déclaration, qui sera suivie d'un débat et d'un vote devant les deux chambres du Parlement, "sur l'évolution de la situation sanitaire et les mesures nécessaires pour y répondre". Vous pourrez suivre l'événement en direct sur BFMTV et BFMTV.com.

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