Covid-19: selon Patrick Pelloux, "Omicron semble être une pathologie bénigne" pour les vaccinés

Le président de l'association des médecins urgentistes de France, invité de BFMTV ce dimanche, a incité les non-vaccinés à sauter le pas pour se protéger des effets du variant Omicron et ne pas surcharger les hôpitaux.

Un variant moins dangereux... à condition d'en être protégé. Face à la nouvelle flambée de l'épidémie de Covid-19 due au très contagieux variant Omicron et au Delta, Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes de France invité sur BFMTV ce dimanche, a affiché un optimisme prudent, tout en insistant sur l'importance de la vaccination. "Pour les gens qui sont vaccinés, Omicron semble être vraiment une pathologie bénigne", a-t-il indiqué.

Regrettant le fait que les non-vaccinés sont ceux qui "rentrent en hospitalisation" et occupent les lits en réanimation, il alerte sur le risque de ne pas pour pouvoir s'occuper des patients affectés par d'autres pathologies.

"Cela pose des questions d'éthique (...) Bien sûr on soigne tout le monde, mais la problématique qu'on a, c'est d'avoir les moyens pour soigner tout le monde. Or on les a pas", s'est-il alarmé.

"Il faut obliger" les non-vaccinés à le faire

L'urgentiste a salué la transformation du pass sanitaire en pass vacinal prévu à cet effet. "Il faut obliger ces quatre millions et demi de personnes qui ne sont pas vaccinées à se faire vacciner", a-t-il martelé.

Patrick Pelloux a aussi assuré être favorable à "l'assouplissement" et la simplification des règles d'isolement, en particulier pour les cas contact, annoncée par le ministre de la Santé Olivier Veran dans le JDD samedi soir. "On bloquerait les hôpitaux en quelques jours si on avait ces règles trop compliquées, notamment sur les cas contacts", a expliqué l'ancien chroniqueur de Charlie Hebdo.

Nina Jackowski