Covid-19: la vague Omicron en fort recul en Île-de-France

Un prélèvement pour test Covid - Image d'illustration - MAHMUD HAMS © 2019 AFP
La semaine dernière, Gabriel Attal avait déjà laissé entendre que la situation tendait à s'améliorer sur le territoire. À l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement avait assuré que si la France "n'est pas encore au pic" de la vague Omicron, certaines régions, dont l'Île-de-France, connaissent "une décrue épidémique."
Une hypothèse qui se confirme en ce début de semaine, comme l'ont relevé plusieurs professionnels de la santé ce lundi. Au micro de BFMTV, l'infectiologue Enrique Casalino assure par exemple que "la descente se confirme" dans la région.
Une baisse qui se traduit à l'hôpital
Dans les faits, cette fin de vague Omicron se confirme à la lecture du point de situation publié dimanche par le gouvernement. Dans la région Île-de-France, le nombre de nouveaux cas quotidiens était en baisse de 24,47% sur une semaine, avec 45.663 cas confirmés en moyenne. Même topo pour le taux d'incidence qui était en baisse de 25,47% sur la même semaine. À date, il équivaut à 2603.60 cas pour 100.000 habitants. Dans la région, le variant Omicron domine toujours a une très large majorité, plus de 95% des cas quotidiens. Le variant Delta, lui, ne circule presque plus en Île-de-France.
Logiquement, ce ressac a des répercussions sur les données hospitalières de la région parisienne. Ainsi, le nombre moyen de nouvelles hospitalisations quotidiennes équivalait à 508 la semaine passée, soit une baisse de 18,06% en une semaine. Le nombre moyen de nouvelles entrées en soins critiques était lui-aussi en baisse de 15,38% sur la même période.
Comme l'avait affirmé Gabriel Attal la semaine passée, si l'Île-de-France est en avance par rapport aux autres régions françaises, c'est parce que celle-ci avait été touchée en premier par la vague Omicron en fin d'année dernière. Par ailleurs, le variant Omicron provoque des formes moins graves de Covid, ce qui se traduit par des séjours moins longs à l'hôpital et un moindre risque de passage en réanimation.