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"Bien sûr, ça peut arriver": Véran ne ferme pas la porte à un retour du masque en cas de nouveau variant

Invité de BFMTV-RMC ce jeudi, le ministre de la Santé a assuré que la situation épidémique était "sous contrôle", tout en évoquant la possible apparition de nouveaux variants issus d'Omicron.

Mercredi, le gouvernement annonçait la fin du port du masque obligatoire dans les transports dès le 16 mai, marquant la levée d'une des dernières mesures de freinage épidémique sur le territoire français. Invité de BFMTV-RMC ce jeudi, le ministre de la Santé Olivier Véran a justifié cette démarche, malgré les 40.000 nouveaux cas détectés quotidiennement.

"La situation est sous contrôle. Nous connaissons les risques, nous sommes protégés collectivement face à cette vague de variant Omicron que nous avons affronté avec un minimum de dégât sanitaire", a-t-il assuré. "On met des mesures de freinage quand il le faut, et on les relève progressivement à mesure que les contaminations diminuent".

Tout en précisant que le masque demeurait "recommandé", "pour toutes les personnes qui s'estiment menacées par le virus".

"La protection collective restera forte"

Olivier Véran s'est également exprimé sur la situation en Afrique du Sud, frappée par une vague de variants BA.4 et BA.5, cousins d'Omicron. L'évolution de l'épidémie y est surveillée de près par la communauté internationale, d'autant que c'est sur ce territoire que le variant Omicron a pour la première fois émergé.

"Il n'y a pas de caractéristiques inquiétantes. Il n'est pas impossible qu'il arrive en Europe cet été, et il est possible que nous ayons une nouvelle vague. Ça peut arriver, ce qui nécessitera alors de se reposer la question d'une vaccination des plus fragiles", a-t-il souligné.

Ainsi, ce jeudi, Olivier Véran n'a pas fermé la porte à un retour du masque en cas de nouvelle vague épidémique.

"Bien sûr, ça peut arriver. Je ne le souhaite pas évidemment, mais si j'écoute les spécialistes, il y aura d'autres variants qui apparaîtront, des cousins germains d'Omicron, c'est-à-dire que notre protection collective resterait forte", a-t-il assuré.
Jules Fresard