Xavier Bertrand : « Je vais voter » le traité européen

Xavier Bertrand, ancien ministre du Travail de Nicolas Sarkozy a assuré ce lundi sur RMC et BFMTV qu’il voterait le traité budgétaire européen. Le député de l’Aisne est également revenu son retrait de la course à la présidence de l’UMP.

Face à Jean-Jacques Bourdin ce lundi sur RMC et BFMTV, Xavier Bertrand a confirmé son intention de voter le traité budgétaire européen. « Je vais voter, je suis en adéquation avec mes convictions. J’étais pour ce traité quand Nicolas Sarkozy l’a négocié, je ne vais pas être contre quand c’est François Hollande qui le propose. Les socialistes ont changé d’avis, pas moi, surtout si c’est pour l’intérêt de mon pays ». En revanche, Xavier Bertrand a réaffirmé son opposition au traité de Maastricht. Il a aussi expliqué sa vision de l’Europe en affirmant : « Il faut jouer l’Europe mais pas une Europe des technocrates. La règle d’or c’est une question de bon sens. On ne dépense pas plus que ce qu’on a, c’est la règle que s’impose les ménages, les chefs d’entreprises et c’est ce que les Etats auraient dû faire depuis 30 ans ».

« Candidat à la primaire pour la présidentielle de 2017 »

Le maire de Saint-Quentin dans l’Aisne a indiqué qu’il abandonnait la présidence de l’UMP pour mieux se consacrer à la primaire pour la présidentielle de 2017. « J’ai décidé d’être candidat à la primaire de 2017, je ne veux prendre personne en otage. Si pour moi la priorité c’est 2017, je ne veux pas qu’il y ait confusion des genres. Quoi qu’il arrive je serai candidat. Cela demande une longue préparation. La politique de François Hollande nous emmène dans de plus graves difficultés. Mais si j’ai le sentiment qu’une mesure va dans le bon sens, je n’hésiterai pas à le dire. Je veux cette liberté, c’est pour ça que je ne rallierai aucun des autres candidats ».

« Ne pas attendre de signe de la part de Nicolas Sarkozy »

Xavier Bertrand est également revenu sur la polémique autour de la place de Nicolas Sarkozy au sein du parti : « Nicolas Sarkozy, je l’ai vu la semaine dernière, il n’est pas dans une logique à changer quoi que ce soit à ce qu’il a dit à la mutualité. Il a pris une décision. Il nous a dit que son engagement ne serait plus le même. Nous ne pouvons pas en permanence attendre un signe de sa part pour construire ou reconstruire l’UMP. Si nous sommes tous les matins à attendre ou à interpréter un geste, je ne suis pas certain qu’on pourra reconstruire l’UMP ».

La Rédaction