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Wauquiez sur Sarkozy: "Mise en examen ne vaut pas culpabilité"

Laurent Wauquiez

Laurent Wauquiez - NICOLAS TUCAT / AFP

Alors que mercredi soir, la mise en examen de Nicolas Sarkozy a été décidée dans le cadre de l'enquête sur le financement libyen présumé de sa campagne de 2007, l'actuel chef des Républicains lui a apporté son soutien public dans la soirée et ce jeudi.

Le président du parti Les Républicains Laurent Wauquiez a estimé ce jeudi qu'il espérait que Nicolas Sarkozy, mis en examen dans le cadre de l'affaire du financement libyen, va pouvoir "faire entendre sa voix et sa défense". "Il a évidemment tout mon soutien et mon support personnel (...) J'ai une pensée personnelle" pour lui, a-t-il ajouté.

"Mise en examen ne vaut pas culpabilité", avait déjà dit Laurent Wauquiez lors d'un dîner mercredi soir avec l'équipe dirigeante des Républicains, après la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007. "Mise en examen ne vaut pas culpabilité. Dans bien d'autres cas, cela s'est fini par un non-lieu", a-t-il ajouté selon des propos rapportés par son entourage.

Mardi, Laurent Wauquiez avait dénoncé une garde à vue "humiliante et inutile" pour l'ancien chef de l'Etat. Mais "sur le fond du dossier, je fais confiance à la justice", écrivait le successeur de Nicolas Sarkozy à la présidence des Républicains.

Wauquiez réaffirme "l'affection" qui le lie à son ancien mentor

"Tout le monde sait l'affection que j'ai pour Nicolas Sarkozy", a renchéri jeudi Laurent Wauquiez, en marge de l'assemblée générale de la Fédération des chasseurs à Lyon. "Après les deux jours qu'il vient de subir, j'ai une pensée très personnelle pour lui", a-t-il dit à quelques journalistes. 

"Mon seul souhait, c'est qu'au moins cette mise en examen lui permette de faire entendre sa voix et sa défense. (...) Comment malgré tout ne pas rester songeur quand il a fallu près de onze ans de procédure", a encore relevé le président des Républicains.

Nicolas Sarkozy, qui nie les faits qui lui sont reprochés, a été mis en examen mercredi soir dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne électorale pour la présidentielle de 2007, pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens", selon une source judiciaire.

R.V. avec AFP